Alerte chez les éleveurs mosellans, les niveaux de fourrages au plus bas
L’été qui joue les prolongations, les gens apprécient, les éleveurs un peu moins. Ça peut sembler paradoxale, mais les éleveurs manquent de nourriture pour leurs bêtes. Avec cet été très sec et ces températures très douces en septembre et octobre, le foin ou encore la paille, que les éleveurs produisent eux-mêmes, manquent et les conséquences sont assez graves. Reportage chez un exploitant à Hundling.
De mémoire d’éleveurs, Alain Kremer n’a jamais vu ces champs dans cet état.
Son N°1 - Alerte chez les éleveurs mosellans, les niveaux de fourrages au plus bas
A cause des fortes températures, ses récoltes qui lui servent à nourrir ses quelques 500 vaches laitières ont été mauvaises. Un quart de paille et de maïs en moins. 25 à 30 tonnes de foin manquent. L’éleveur s’est tourné vers des substitues comme la pulpe de betterave ou la purée de pomme de terre qu’il achète à des industriels.
Son N°2 - Alerte chez les éleveurs mosellans, les niveaux de fourrages au plus bas
Première journée d'expertise pour les calamités agricoles pour la délégation mosellane, aujourd'hui ce sont 5 exploitations de l'est Mosellan qui seront visitées. pic.twitter.com/luDSRXN25i
— FDSEA de la Moselle (@FDSEA57) 15 octobre 2018
La FDSEA, la Fédération des exploitants agricoles espère aujourd’hui faire reconnaitre la Moselle comme victime d’une calamité agricole. Un dispositif qui permettrait d’indemniser les éleveurs. Selon la fédération, la situation est irréversible. Jean-Marc Breme est le président dans le département.
Il faut maintenant prouver que les éleveurs mosellans ont perdu en moyenne 30% ou plus de leur fourrage. Les résultats sont attendus pour décembre.