Blieskastel : la boulangerie familiale Kuhn a plus de 120 ans


par Margot Benabbas
vendredi 6 août 2021 à 08:28

Blieskastel : la boulangerie familiale Kuhn a plus de 120 ans

A Blieskastel en Sarre, il existe une boulangerie vieille de plus de 120 ans. Il s’agit du café Kuhn, géré aujourd’hui par Stefanie et son frère Klaus.

Son N°1 - Blieskastel : la boulangerie familiale Kuhn a plus de 120 ans

C’est dans le centre de Blieskastel que se trouve la boulangerie à la même place que quand elle a été créée en 1899. 122 ans plus tard, la 3ème génération est en place avec Klaus au four et Stéfanie à la vente.

Notre grand-père a débuté en 1899, il a construit l’entreprise et mon père l’a reprise. Aujourd’hui nous sommes la 3e génération

Notre père l’a donc reprise, il est mort il y a 1 an et demi, et depuis c’est nous qui la faisons tourner. La boulangerie est toujours restée au sein de la famille et tout le monde y a travaillé longtemps. Notre père a, je crois, encore été à l’âge de 85 ans au four, il est mort à 96.

Il reste encore beaucoup de traces des générations précédentes avec notamment l’un des fours qui a 70 ans…

C’est le plus ancien modèle de la série Matador, le four a 70 ans, ce qui est très vieux pour un four. Normalement après 40-50ans un four n’est plus utilisable

De ce four sortent notamment des pâtisseries qui font la réputation de l’établissement.

Il y a plusieurs spécialités, la plus connue est la Stachelbeer-Weinkremtorte qui a gagné le concours du meilleur gâteau sarrois. C’est un gâteau très régional, avec des groseille à maquereau, un fond de pâte aux amandes, et le tout avec de la crème au vin.

La Forêt-Noire fonctionne aussi très bien. Bon elle existe partout, mais son goût dépend de la quantité de kirsch. On doit bien sentir le kirsch sinon elle ne mérite pas le nom de Forêt-Noire !

Ici la forêt noire, c’est une recette héritée du papa.

La forêt-noire, mon père la faisait déjà en 1935, et la recette n’a pas changé depuis. Au niveau du visuel, de la forme, du goût le gâteau est resté pareil. On essaye de ne pas suivre tous les courants de modes et de se tenir aux choses traditionnelles qui marchent très bien.

 

Ces recettes, frère et sœur souhaitent les faire perdurer, même si la boulangerie ne pourra pas rester éternellement dans la famille. A 60 ans passés, Stéfanie et Klaus n’ont pas de descendants et veulent continuer à travailler tant que la santé leur permet. S’ils suivent les pas de leur père, la boulangerie a encore de belles années devant elle…


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