Sarreguemines : une caravane tamoule pour une enquête internationale


par Florent de Brito
mardi 11 septembre 2018 à 05:00

Sarreguemines : une caravane tamoule pour une enquête internationale
Photo : Florent De Brito

Hier la Mairie de Sarreguemines a accueilli la caravane tamoule. Une poignée de représentants de ce peuple vivant au Sri Lanka. Parti de Londres à vélo, ils sont venus plaider la cause des Tamouls au Sri Lanka. Entre 1983 et 2009, une guerre civile entre le gouvernement et les tamouls éclatait, tuant plus de 100 00 personnes. Aujourd’hui, cette caravane veut faire la lumière sur ce qu’il s’est passé pendant ce conflit et sur ce qu’il se passe actuellement. Reportage de Florent De Brito.

Ils sont une dizaine ce lundi en mairie de Sarreguemines. Une dizaine pour représenter 3 millions de tamouls srilankais. Parmi eux, Nadarajah. Lui vit en France depuis 30 ans mais au Sri-lanka, 25 membres de sa famille ont été tués par le gouvernement pendant la guerre civile.

Son N°1 - Sarreguemines : une caravane tamoule pour une enquête internationale

Traduction : Le gouvernement srilankais n’a pas respecté le droit international. Ils ont bombardé des hôpitaux et des écoles. Ils ont aussi utilisé des bombes chimiques et des armes lourdes. A l’époque de l’indépendance, les tamouls représentaient 38% de la population, aujourd’hui, 8%. Si ça continue comme ça, nous allons disparaitre.

Parti du Royaume-Uni, cette caravane tamoule est passé par Bruxelles pour ensuite se rendre à Strasbourg. Là-bas, ils comptent rencontrer des membres de la Commission Européenne.

Son N°2 - Sarreguemines : une caravane tamoule pour une enquête internationale

Traduction : Nous allons demander l’aide internationale. Il faut une enquête pour les victimes de la guerre et aider les tamouls qui y vivent actuellement.

C’est la 3ème fois que cette caravane tamoule passe par Sarreguemines et la 16ème fois qu’elle est organisé. Selon Amnesty International, presque 10 ans après la fin de la guerre civile, 100 00 familles tamouls attendraient toujours dans des camps.


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