A Grosbliederstroff, Michel veut vaincre le coronavirus !


par Cédric Kempf
mercredi 1 avril 2020 à 16:38

A Grosbliederstroff, Michel veut vaincre le coronavirus !

Cela n’arrive pas qu’aux autres. Le Covid-19 peut toucher n’importe qui. Michel l’a bien compris le 26 mars dernier lorsqu’il a dû appeler le 15. La description des symptômes a nécessité l’intervention des pompiers de Sarreguemines qui l’ont conduit à l’hôpital Robert-Pax.

Son N°1 - A Grosbliederstroff, Michel veut vaincre le coronavirus !

Physiquement, j'étais très fièvreux. J'ai fait des pics à 40 degrès. Mes yeux piquaient, j'étais fatigué, épuisé, je luttais. J'avais des compressions thoraciques, j'avais une insuffisance respiratoire. Je ne me suis jamais aussi senti autant abattu physiquement.

Cette hospitalisation a été marquante pour Michel. Les médecins et infirmières sont sous tension et les malades affluent.

Son N°2 - A Grosbliederstroff, Michel veut vaincre le coronavirus !

J'ai vu pleins de gens autour de moi, toutes ces arrivées, ces ambulanciers... Ca me marquera à vie comme ces sacs mortuaires... J'ai reçu un choc et je me suis dis que je voulais m'en sortir.

Pour lutter face à ce virus, Michel était évidemment en isolement. Une véritable épreuve.

Son N°3 - A Grosbliederstroff, Michel veut vaincre le coronavirus !

J'étais en isolement complet, j'avais que les infirmières et tout le personnel de la cellule Covid-19 à mes côtés. J'étais branché tout de suite en insuffisance respiratoire, j'avais des prises de sang. Et en état de cette crise là, je me suis dis que le personnel était formidable même si ça faisait peur avec leur combinaison comme des petits cosmonautes

Après 5 jours d’hospitalisation, Michel a demandé à rentrer chez lui même s’il n’est pas guéri. Au vu de la situation, il s’estime chanceux et veut laisser son lit à quelqu’un qui en a plus besoin. Michel est donc confiné chez lui, à Grosbliederstroff, pour 30 jours.

Son N°4 - A Grosbliederstroff, Michel veut vaincre le coronavirus !

Je suis actuellement confiné à la maison avec une surveillance médicalisée. Donc on m'appelle le matin et en fin d'après-midi pour savoir si tout va bien, si je ne fais pas de pic fièvreux, si je n'ai pas d'insuffisance respiratoire.

Michel espère que son témoignage marquera les esprits et que chacun respectera jusqu’au bout ce confinement.


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