Vaccination, contaminations, variant, où est-on avec le Covid-19 en Moselle ?


par Camille Bazin
mardi 16 février 2021 à 18:44

Vaccination, contaminations, variant, où est-on avec le Covid-19 en Moselle ?
Photo : Shutter Stock

Comme chaque semaine, Olivier Delcayrou, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Moselle, accompagné de Lamia Himer, déléguée territoriale de l’agence régionale de santé de la Moselle, et de Marie-Odile Saillard, directrice du centre hospitalier régional de Metz-Thionville fait le point sur la situation épidémique en Moselle. Voilà ce qu’il faut retenir du dernier point presse de ce mardi 16 février.

Une campagne de vaccination qui s’accélère

Selon les derniers chiffres communiqués par l’ARS, le taux d’incidence est de 281 en Moselle.
À la date du 15 février, 503 personnes sont hospitalisées en Moselle dont 72 en réanimation. Un chiffre constant depuis le mois de novembre selon le site du gouvernement.
Concernant les vaccinations, 37 482 premières doses ont été injectées et la campagne va s’accélérer puisque le département va recevoir 30 000 doses supplémentaires (15 000 cette semaine et 15 000 la semaine prochaine).

Son N°1 - Vaccination, contaminations, variant, où est-on avec le Covid-19 en Moselle ?

5000 doses sont déjà arrivées hier, 5000 doses arriveront demain, ce qui veut dire que nous nous mettons en capacité à vacciner massivement pendant les trois prochaines semaines pour pouvoir faire bénéficier à la population de ces 30 000 doses supplémentaires. Les priorités, sur ces publics-là, tous les personnels soignants et évidemment les personnes de plus de 75 ans et donc nous restons sur cet objectif.

Les 10 centres de vaccination de la Moselle ont augmenté leur capacité de vaccination en proposant plus de plages horaires et en renforçant les effectifs.

Des centres de vaccination éphémères devraient rapidement ouvrir leurs portes.

Son N°2 - Vaccination, contaminations, variant, où est-on avec le Covid-19 en Moselle ?

Des centres qui vont pouvoir aller vite dans la vaccination, nous permettre de pouvoir vacciner massivement les publics que j’ai évoqué et de répartir ces centres sur le territoire.

La liste des communes qui accueilleront un centre de vaccination éphémère n’a pas encore été communiquée.

Les marins-pompiers de Marseille en Moselle

Les marins-pompiers de Marseille sont arrivés en Moselle il y a quelques jours afin de tester les eaux usées pour y trouver d’éventuelles traces du Covid.

Son N°3 - Vaccination, contaminations, variant, où est-on avec le Covid-19 en Moselle ?

C’est une vingtaine de prélèvements qui ont été fait sur les stations d’épuration. Six ehpad ont été testés lundi et donc nous allons prendre le temps de collecter tous ces résultats. Il ne s’agit pas dans ce travail d’avoir simplement une photographie de ce qu'il se passe, mais d’avoir une tendance.

D’autres prélèvements seront effectués en fin de semaine sur les mêmes lieux afin de pouvoir mesurer les évolutions.

Renforcer les tests

Lors de la conférence de presse, l’ARS, par la voix de Lamia Himer, déléguée territoriale de la Moselle, a rappelé que la priorité n’était pas que sur la campagne de vaccination, mais aussi et toujours sur la volonté de réaliser un grand nombre de tests.

Son N°4 - Vaccination, contaminations, variant, où est-on avec le Covid-19 en Moselle ?

On va s’appuyer sur le renforcement des stratégies de « aller vers ». C’est-à-dire déclencher des équipes mobiles qui pourront se déplacer à notre demande sur les territoires où on estime qu’il faut un renforcement des tests. À la fois, car on estime qu’il y a des foyers de contamination, une multiplication des clusters ou parce qu’on a identifié déjà des variants ou un risque de survenue des variants.

Avec l’arrivée des variants sur le territoire, l’ARS a aussi modifié son tracing : un cas contact positif est dorénavant automatiquement considéré comme positif au variant sud-africain en attendant le résultat du criblage.

Son N°5 - Vaccination, contaminations, variant, où est-on avec le Covid-19 en Moselle ?

Et donc on met en place une politique d’isolement en conséquence et quand le criblage arrivera, on pourra redonner les consignes si ce n’est pas du sud-africain. Pour renforcer cet isolement, on travaille avec les équipes d’infirmières mobiles pour aider les personnes qui sont en isolement donc avec une visite systématique si le patient ne la refuse pas.

Concernant les frontières, Olivier Delcayrou confirme que pour l’heure, il n’est pas question d’une quelconque fermeture de frontière.


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