Un marché et un stand : le bonheur au quotidien pour Nadège, commerçante non-sédentaire


par Cédric Kempf
jeudi 9 septembre 2021 à 05:00

Un marché et un stand : le bonheur au quotidien pour Nadège, commerçante non-sédentaire

Hier, c’était la foire de la Saint-Michel, l’occasion de rencontrer au centre-ville de Sarreguemines, Nadège, une commerçante passionnée.

Cela fait exactement 20 ans cette année qu’on peut la retrouver sur des marchés avec son stand de bijoux et de montres. 

Son N°1 - Un marché et un stand : le bonheur au quotidien pour Nadège, commerçante non-sédentaire

Nadège est habituée à la clientèle sarregueminoise même si on la retrouve plus régulièrement sur Strasbourg. Être commerçant non-sédentaire est apparu comme une évidence pour elle puisque c’est de famille. Depuis 2001 elle s’est lancée dans cette activité avec son mari.

J'aime les gens, et même s'ils n'achètent pas j'aime bien discuter. Il faut être poli, avenant, empathique.

En 20 ans, le métier a peu évolué mais son travail s’est diversifié, elle fait également des réparations qui séduisent la clientèle, tout comme la proximité.

Il y a de plus en plus de centres-villes qui sont clairsemées, c'est pour ça, je pense, qu'on attire beaucoup de monde au marché bien sûr parce qu'on reste un commerce de proximité pour les clients locaux.

Être sur les marchés c’est rentable selon son activité, mais il y a beaucoup de privation personnelle.

On gagne notre vie mais on ne compte pas nos heures du mois de mai jusqu'au mois d'octobre, on travaille beaucoup le dimanche, on fait parfois 2 marchés par jour donc on ne compte pas nos heures.

Pendant le premier confinement, Nadège a dû faire de l’intérim en attendant la reprise des marchés.

C'est là où on se dit qu'on a le plus beau métier du monde parce qu'on est quand même libre, on va où on veut, on fait les horaires qu'on veut. C'est un métier que je n'échangerais pour rien au monde.

Sur les marchés, c’est la bonne ambiance entre collègues même si tout le monde veut une bonne place.

On va dire que jusqu'au déballage c'est la foire à l'empoigne parce qu'on est râleur quand même, on veut la meilleure place, on veut le camion derrière... Mais c'est toujours bon enfant.

Nadège n’est pas près d’arrêter sa vie sur les marchés, pour son bonheur et le bonheur des clients.


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