.svg){kind=icon}
Épisode du dimanche 5 février 2023 à 14:20
Nico Bruck, président de l'association Kronenbus.
Quand et comment a commencé la passion pour les anciens véhicules Volkswagen ?
Ça date des années 2000. À l'époque, je joue de la guitare avec mes potes, et un de mes potes était batteur, il fallait trimballer la batterie, alors je me suis dit, je vais m'acheter un combi. Je trouvais ça trop cool comme véhicule. On peut partir avec les copains, aller n'importe où, dormir dedans... Depuis les années 2000, je suis fan.
Donc ton premier combi, tu l'as reçu dans les années 2000 ?
Oui. J'étais au lycée, et il y a un copain, qui m'a dit que son père vendait son combi. Je suis allé avec ma copine Gégé, sur place, voir le véhicule. On y est allé avec mon scooter, je pensais que je repartirais avec. C'était dans une cité, et on m'a volé mon scooter, le temps que je faisais les papiers et que je buvais le thé. Ça avait déjà bien commencé. Mais c'est à ce moment-là que l'aventure commence. J'ai rencontré des gens super, mon scooter m'a été restitué et ça, c'est bien terminé.
Aujourd'hui, tu en possèdes combien de véhicules Volkswagen ?
J'en possède 15 exactement. Ils ne sont pas tous en état de rouler. Il y en a, c'est des projets que j'aurai dans quelques années. J'ai acheté une maison avec une grange, que j'ai transformé en atelier de restauration pour mon hobby qui est légèrement débordant. Actuellement, j'en ai 5 qui roulent.
Tu n'as pas que des combis ?
Non. J'ai uniquement des modèles Volkswagen. La particularité, comme toute voiture de sport, elles ont le moteur à l'arrière. Elles ont le même principe de moteur. Donc pour moi, c'est assez simple pour refaire la mécanique, et trouver les pièces. J'ai un Karmann ghia en cours de restauration, j'ai plusieurs coccinelles, ça fait une belle collection. ù
Quel est ton plus beau souvenir en combi ?
C'est compliqué parce qu'à chaque sortie, c'est une autre aventure. Mais le meilleur souvenir, c'est quand j'étais en panne sur l'autoroute en train de changer un roulement. J'ai passé un coup de fil à un copain, il est venu me ramener une meule. C'est ça les beaux souvenirs, quand tu penses que plus rien ne va, il y a toujours quelqu'un qui s'arrête pour nous aider.
Ton plus grand rêve, ça serait quoi ?
Mon plus grand rêve, c'était d'avoir un combi Volkswagen tollé de 1952. Il faut imaginer une camionnette hippie toute rouillée. C'est également l'année de naissance de mon papa. Le modèle de 52, c'est un des tout premier modèle. Le mien, c'est l'un des 200 ou 300 premiers modèle en circulation. Et aujourd'hui mon plus grand rêve, c'est d'envoyer mon combi aux États-Unis et de voyager cheveux au vent là-bas sur les plages californiennes.
Quels conseils tu donnerais a une personne qui aimerait s'offrir son premier combi ?
C'est difficile à dire. Mais en premier, c'est de prendre contact avec des professionnels ou des amateurs comme nous, Kronenbus par exemple. Il faut savoir qu'en ce moment ont surf un peu sur la mode des vieilles voitures, le vintage, ça a pris une cote, et ça coute cher. Donc avant d'acheter n'importe quoi, un véhicule qui a une belle couleur, qui vient d'être repeint, je conseille plutôt de partir sur un véhicule qui n'a jamais été restauré, en mauvais état, avec le moteur cassé éventuellement. Parce que les pièces ont les trouve, mais au niveau de la rouille, il ne faut pas qu'il y ait des trous.
Peux-tu nous parler de l'association Kronenbus ?
On a commencé l'association Kronenbus en 2005. C'est peut-être un petit peu triste, mais je roulais en combi, et on avait rencontré des gens. Il y avait un magasin qui s'appelait Bug Race, dont le proprio venait de décéder. Le jour de son enterrement, il y avait de très belles voitures du secteur qu'on ne voyait jamais. J'ai trouvé ça dommage. J'ai fait l'inverse des choses, je me suis dit, qu'on pourrait sortir ces voitures, mais pour un truc cool. On pourrait appeler ça Kronenbus. Krone, en allemand, c'est couronne. C'est un objet emblématique, comme une couronne pour son roi, nous le bus Volkswagen, c'est un peu le sommet. En 2005, on était 4, 5 passionnés, après, on a monté une association officielle au tribunal, et 18 ans après, on est toujours là, on est une cinquantaine aujourd'hui. On est dans tout l'est de la France, entre Nancy, Metz, Strasbourg, on a maintenant des membres de Belgique, Luxembourg, ils viennent tous ici à Leyviller.
Que va-t-il se passer le 30 juin, 1 et 2 juillet prochain a Leyviller ?
Il faut imaginer un minifestival woodstock. On a réservé une partie du village, et on fait venir une scène, des douches, les gens viennent avec leur combi, leurs coccinelles. Ça sera trois jours fabuleux, le 30 juin, 1 et 2 juillet a Leyviller. Il y en aura pour tout le monde, il y a des filles qui trouveront des robes, des mecs des tee-shirts, les enfants, ils auront de quoi s'amuser aussi, notamment avec un château gonflable en forme de combi qu'on fait venir de Hollande. C'est un véritable minifestival. Il y a quand même 7 groupes de musique, 1 DJ, tout est orienté autour du rock et du métal. Il y a un des plus grands groupe de métal français, c'est Black Bomb A. Pour nous, c'est une concrétisation ultime. Un autre groupe qui vient du Texas, il fait du rock, c'est Zak Perry and the beautiful things. C'est fabuleux. On aura aussi Bad Tripes de Marseille, Drekhund, et Trip.
Rendez-vous le 30 juin, 1 et 2 juillet 2023 à Leyviller pour le meeting Kronenbus. Les places bientôt en pré-vente.
Photos : RM/Kronenbus
Pour suivre l'association Kronenbus :
https://www.facebook.com/Kronenbus/
https://www.facebook.com/events/1514091915782855/?acontext=%7B%22event_action_history%22%3A[]%7D
Partager cet article :
