Naturopathie : Prévention de la diverticulose

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Naturopathie : Prévention de la diverticulose

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Épisode du jeudi 19 mai 2022 à 12:30

Prévention de la diverticulose.


Le manque de fibres nuit au transit et de ce fait augmente la pression sur les parois du colon et perturbe la flore intestinale. Ces deux facteurs contribuent à la formation de diverticules.


Pourquoi la pression intra-intestinale augmente-t-elle de manière durable ? 

Lorsque l’alimentation est insuffisamment riche en fibres et que la personne ne pratique pas assez d’activité physique, consomme trop de sucre, la constipation est fréquente. Pour faire avancer des selles dures, la musculeuse du côlon doit exercer davantage de pression. Lorsque cette situation est chronique, la musculeuse s’épaissit (le côlon se « muscle » pour être plus efficace). Après plusieurs dizaines d’années, la musculeuse devient suffisamment épaisse pour créer de manière continue une hyperpression dans le colon. Cette pression excessive va repousser la muqueuse dans les interstices où pénètrent les vaisseaux sanguins. Un diverticule se forme. Petit à petit, le diamètre du diverticule va augmenter et des débris alimentaires vont s’y accumuler. Ces débris, devenus secs, irritent la paroi du diverticule et sont à l’origine des symptômes de la diverticulite qui est une inflammation d’un ou de diverticules. Pendant la phase inflammatoire (crise de diverticulite) on réduit fortement la consommation de fibres que l’on augmentera graduellement une fois l’inflammation terminée.  En augmentant la consommation de fibres, il semblerait qu’on stabiliserait la situation. Penser à boire suffisamment d’eau faiblement minéralisée Une alimentation riche en fibres sans un apport suffisant en eau ne peut être efficace. En effet, les fibres exercent leur effet en se gorgeant d’eau. Consommer beaucoup de fibres, mais pas assez d'eau peut même aggraver la situation.

Consommer moins de viande et de graisses

Privilégier le poisson (alterner les poissons blancs avec les poissons dits gras (source d’oméga3), les volailles sans la peau, le lapin. La consommation excessive de matières grasses et de viande, surtout charcuterie,  est associée à un plus grand risque de diverticulose. Elle a aussi pour effet de ralentir le transit intestinal. Il est donc recommandé  de réduire sa consommation de beurre, de margarine, d'huile végétale et de mayonnaise. Garder tout de même un minimum de deux cuillerées à soupe d’une huile riche en oméga3 (noix, colza ou lin) par jour pour l’assaisonnement des crudités. Il serait également souhaitable d’éviter de consommer des viandes grasses,  les sauces riches, les fritures.

Vinaigre Le vinaigre de riz est généralement mieux toléré (moins acide et contenant des enzymes qui favorisent la digestion des féculents) en boutique bio.

Eviter les produits laitiers de vache. Limiter au maximum à une portion de laitage de brebis ou de chèvre par jour. Se tourner vers des « lait végétaux » boisson, yaourts, crèmes dessert, fromage à base de lait de coco, d’amande, d’avoine…

Eviter les céréales riches en gluten. Blé, seigle, orge, avoine. Toutefois les anciennes variétés de blés telles que l’épeautre et le kamut seraient mieux tolérées. Attention aux graines (pains aux graines, framboises qui se sont susceptibles de se loger dans les diverticules et créer une inflammation.

Prendre ses repas dans le calme en mastiquant suffisamment.

Pratiquer une activité physique. La sédentarité augmente le risque de diverticulose.

Pratiquer la relaxation (relaxation guidée, méditation, yoga, musicothérapie, sophrologie, se ressourcer dans la nature, auprès des arbres….)

Veiller à avoir des selles régulières. L’envie d’aller à la selle, après un repas, survient entre autres grâce à un mécanisme réflexe qui provoque des ondes de contractions dans les intestins. Chez les personnes qui souffrent de constipation et de diverticulose,   ce réflexe est souvent trop faible. Il faut donc le rééduquer. Par exemple, après le petit-déjeuner, aller aux toilettes et y rester quelques minutes, même si on n’en a pas envie. Répondre aussi le plus vite possible à son besoin d’aller à la selle lorsqu’il se manifeste.

 

Pour vous accompagner dans votre démarche de santé, Christiane Barbiche, naturopathe certifiée, vous reçoit en consultation au 06 36 00 92 81.

 


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