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Épisode du mardi 21 juin 2022 à 12:30
Défini comme une hyperthermie sévère (température corporelle supérieure à 40,5° C) qui s’installe en raison de conditions environnementales particulières ou lorsque la chaleur produite par le métabolisme ne peut plus être évacuée correctement, le coup de chaleur constitue une urgence vétérinaire.
Le chien, tout comme le chat n’a en effet pas la possibilité de transpirer par la peau et, de ce fait, ses possibilités de thermorégulation sont réduites.
Le coup de chaleur survient lorsque les mécanismes de thermorégulation du chien sont saturés.
C’est le cas lorsque la température extérieure est très élevée, après un effort physique violent ou prolongé sous la chaleur.
L’hyperthermie qui s’installe peut entraîner des lésions cellulaires graves et irréversibles et conduire à l’apparition d’un état de choc qui peut aller jusqu’à la mort.
La température normale d’un chien est envrion de 38.5. Pour la maintenir, le chien dispose de plusieurs mécanismes dits de thermorégulation : augmentation de la fréquence respiratoire qui permet d’accroître l’évaporation d’eau au niveau des voies respiratoires et, dans une bien moindre mesure, évaporation d’eau par les glandes sudoripares situées au niveau des coussinets ; vasodilatation périphérique (évacuation de chaleur par conduction et convection) ; changement posturaux (le chien recherche les surfaces fraîches pour perdre de la chaleur par conduction).
Les signes d'alerte
- température supérieure à 40,5° C
- augmentation de la fréquence respiratoire
- halètement intense
- salivation
- muqueuses rouges
- perte de connaissance.
Que faire en cas de coup de chaleur
- Prévenir son vétérinaire, il faut réagir très rapidement.
- Refroidir le chien se fera toujours progressivement en le plaçant à l’ombre, ou en le plaçant si possible à côté d’un ventilateur.
- Le mouiller avec de l'eau à température ambiante.
Toutes les races de chiens ne sont pas à égalité pour résister à la chaleur. Les chiens brachycéphales (bulldog anglais, bouledogue français, carlin…) sont les moins bien lotis.
Chronique réalisée par Olivier, vétérinaire.
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