Rencontre avec Jean-Luc Filser, le speaker du RC Strasbourg
Il ambiance les stades de foot comme personne, il a une voix qu’on reconnaitrait parmi 100, et il est fan du Racing Club de Strasbourg depuis sa plus tendre enfance. On vous présente aujourd’hui Jean-Luc Filser, qui n’est autre que le speaker du Racing Club de Strasbourg.
Interview.
Son N°1 - Rencontre avec Jean-Luc Filser, le speaker du RC Strasbourg
Peu de gens connaissent son nom, mais sa voix est connue dans toute la France grâce à un "MERCI/DE RIEN" devenu culte dans le monde du football français. Une tradition qu'il avoue avoir "piqué" au Bayern de Munich et qu'il a transporté dans la capitale alsacienne. C’est comme ça que Jean-Luc Filser s’est fait connaître de tous les supporters de foot.
Aujourd’hui, pas de micro en main, mais des claquettes au pied et des lunettes de soleil sur le nez. C’est dans un style décontracté qu’on retrouve le speaker du Racing Club de Strasbourg. Une mission qu’il accomplit avec succès depuis 24 saisons maintenant. Tout a commencé en 1997 pour un simple remplacement, et de fil en aiguille, il n'a plus quitté la Meinau.
Près de 24 ans au poste avec toujours cette voix rauque, qu’il n’a pas besoin de travailler, mais dont il prend soin. Car il n’y a rien de pire de que perdre sa voix. Pourtant ça lui est arrivé une fois, en plein match face à Monaco. "Une corde vocale a lâché. Didier Deschamps qui était l'entraineur de Monaco à l'époque m'a charié en me lançant un "comme ça tu ne diras plus de conneries", c'était bon enfant", nous raconte le speaker. Et des anecdotes de ce genre, Jean-Luc en a un paquet, et il compte bien les mettre sur papier, dans un livre qui pourrait sortir l'année prochaine.
En deux décennies, Jean-Luc Filser a vu le club évoluer. Il l'a vu au plus bas, notamment il y a 8 ans avec le dépôt de bilan. Mais il l'a connu aussi au plus haut avec la Coupe d'Europe par exemple en 2006. Et puis il le connait aujourd'hui. Et si aujourd'hui le club est aussi fort c’est grâce aux dirigeants, aux actionnaires mais aussi aux supporters. Et quand Jean-Luc Filser voit la ferveur du stade aujourd’hui, il n’est pas prêt de quitter son poste !