L’azithromycine : un remède pour bloquer les complications liées au coronavirus ?
Trois médecins généralistes, dont deux de Moselle et un de Flandre, pensent avoir trouver un traitement efficace pour lutter contre les complications liées au coronavirus.
Tout a commencé lors d’une discussion dans un groupe Facebook comme nous l’explique le Dr Jean-Jacques Erbstein, généraliste à Créhange.
Son N°1 - L’azithromycine : un remède pour bloquer les complications liées au coronavirus ?
Tous les trois on discutait du Covid et on s’est dit que tous les trois on prescrivait de l’azithromycine. On connait parfaitement bien cet antibiotique qui a une capacité de stimuler une action antivirale et c’est un antibiotique qui a une action anti-inflammatoire au niveau pulmonaire.
Or, ce qui se passe avec le covid, c’est qu’il y a vers le 5ème jour une tempête inflammatoire énorme donc on s’est dit tient on a une molécule qui est faite pour ça !
Pour un traitement encore plus efficace, l’azithromycine est couplée avec du Singulair et du Zinc.
Son N°2 - L’azithromycine : un remède pour bloquer les complications liées au coronavirus ?
« On prévient simplement la surinfection bronchique »
Le Dr Jean-Jacques Erbstein est catégorique, il ne s’agit pas de vaincre le virus mais bien de bloquer les complications liées au coronavirus et ainsi protéger les personnes les plus à risques avec des molécules qui ont fait leurs preuves.
Son N°3 - L’azithromycine : un remède pour bloquer les complications liées au coronavirus ?
On n’a rien inventé. C’est que du bon sens qui est fondé sur la prévention des complications du Covid. Uniquement ça. En faisant ça on s’est aperçu que les patients allaient vachement mieux donc on s’est dit qu’on allait peut-être le prescrire à des patients qui ont des risques de complications et on s’est rendu compte qu’au bout de 48h les gens allaient mieux.
Le Dr Erbstein et ses deux confrères ont déjà donné ce traitement à plus de 200 patients. Des tests scientifiques vont être lancés pour en savoir un peu plus sur ce traitement.
Son N°4 - L’azithromycine : un remède pour bloquer les complications liées au coronavirus ?
Depuis la médiatisation de cette méthode, le Dr Erbstein et ses confrères ont été accusés de prendre leurs patients pour des cobayes, il se défend.
Son N°5 - L’azithromycine : un remède pour bloquer les complications liées au coronavirus ?
Ce n’est pas de l’expérimentation. On m’a traité de traité de bourreau de Nuremberg. Il faut vraiment remettre l’église au centre du village ce n’est pas de l’expérimentation, ce n’est pas des protocoles sauvages c’est simplement une prise en charge intelligente des complications de cette maladie qui apporte des bons résultats. C’est des constats purement cliniques.
Bonjour Docteur Erbstein. Connaissez-vous les 10 articles du code de Nuremberg? Ont-ils été respectés lors de votre essai clinique non déclaré? https://t.co/GPxJx2JxWF
— Médecine Libre (Jérôme Pinguet) #WashYourHands (@MedecineLibre) April 16, 2020
« On oublie la médecine générale »
Depuis le début de cette crise sanitaire, les médecins généralistes sont peu considérés ce que regrette le Dr Erbstein.
Son N°6 - L’azithromycine : un remède pour bloquer les complications liées au coronavirus ?
Au tout début de cette épidémie surtout chez nous en Moselle on a pris de plein fouet ce virus qu’on ne connaissait pas. C’était une grippette qu’on nous a vendu. On a vu mourir des patients. Vous imaginez pour moi, un médecin généraliste qui est installé depuis 25 ans. Voir mourir des hommes et des femmes qui je soigne parfois depuis 4 générations en disant simplement prenez du doliprane et si ça ne va pas mieux faites le 15. C’est quelque chose d’épouvantable et qui nous a totalement bouleversé.
Si les trois médecins sont conscients des limites de leur approche, ils ont tout de même réussi à ouvrir une voie pour, non pas guérir le Covid-19, mais bien permettre aux patients fragiles de ne pas finir dans les services de réanimation. Ces trois médecins ont aussi permis de rappeler que les généralistes ont leur rôle à jouer dans cette bataille contre le virus et qu’ils savent aussi réfléchir pour prendre en charge, au mieux, leurs patients.