Rachat du site Smart par INEOS : les négociations terminées ?
Début juillet, on apprenait la vente du site Smart à Hambach par le groupe Daimler. Rapidement, un repreneur s’est fait connaître : le constructeur britannique INEOS Automotive. Un CSE (comité social économique) avait lieu ce mardi 25 août.
« Le contrat est clos mais pas validé »
D’après un communiqué de presse envoyé par la CGT « les négociations entre INEOS et Daimler sont terminées sur la vente et sur la reprise de production par INEOS des véhicules smart. »
Le représentant de la CFTC, Emmanuel Benner est moins radical, « il semblerait que le contrat d’acquisition soit clos mais il n’est pas validé puisque les organisations syndicales ne l’ont pas validé ».
Pour rappel, le groupe INEOS souhaite fabriquer, sur le site de la smart, son nouveau Grenadier mais à partir de quand ? Le mystère reste entier. Toujours selon Emmanuel Benner plusieurs dates ont été avancées, « les consultations se poursuivent jusqu’à la mi-novembre mais on parle aussi du 31 décembre ou peut-être milieu d’année prochaine donc là c’est l’inconnu ». Ce qui est certain c’est que INEOS a obtenu une garantie de 6 mois ce qui veut dire qu’aucun autre repreneur ne peut faire de proposition de rachat pour le moment. D’un autre côté, la smart électrique devrait toujours être produite sur le site jusqu’en 2024.
Et les emplois dans tout ça ?
Si le sujet a été abordé lors du CSE, Emmanuel Benner de la CFTC ne nous donnera pas le chiffre qui est ressorti de cette réunion « pour moi il ne veut rien dire ce chiffre donc on doit encore en discuter lors de prochaines réunions ». L'usine Smart d'Hambach emploie environ 1 600 salariés, dont environ 400 en sous-traitance.
Du côté de la CGT voilà ce qui ressort du communiqué : « Un second document nous a été présenté et qui fait état d’un projet en termes d’effectif pour Ineos de 700 salariés sur le site en 2024. La CGT craint le pire, car la direction smart, comme la délégation de Daimler joue au « jeu du poker menteur », et qui n’apporte rien dans le débat mise à part d’énerver les esprits et d’exaspérer les 1600 salariés ».
Le groupe Daimler ne souhaite pour l’heure, pas communiquer.