On prend des nouvelles de... l'école Ecreadys à Sarreguemines
On prend des nouvelles de… l’école Ecreadys à Sarreguemines. Il y a tout juste une semaine, c’était la rentrée. Une rentrée qui s’est bien passée pour les 10 élèves de l’école Ecreadys, une école alternative qui accueille des élèves du CP au CM2 atteints de troubles de l’apprentissage.
Son N°1 - On prend des nouvelles de... l'école Ecreadys à Sarreguemines
Il y a 3 ans, en août 2017, Thomas Buttaci, neuropsychologue a créé l’association Ecreadys avec d’autres professionnels des troubles de l’apprentissage. Un an plus tard, l’école Ecreadys accueillait ses premiers élèves. Pour eux les cours sont différents de ceux d’une école traditionnelle, sans devoirs le soir, et avec une pédagogie adaptée.
Un élève dyslexique va avoir besoin d'un texte plus grand, plus aéré, on peut proposer des syllabes de couleur différente, des lignes de couleur différente... C'est assez dynamique comme classe, donc les élèves qui sont hyperactifs ont l'occasion de bouger dans la classe durant les apprentissages.
Nadine est encadrante pédagogique au sein de l’école Ecreadys. Parmi ses élèves, il y a Thibaut et Rémy qui ont fait leur 2ème rentrée ici.
Thibaut : C'est plutôt bien, parce que dans mon ancienne école on s'occupait pas de moi. Je préfère être ici.
Rémy : C'est mieux qu'avant. Parce que la maîtresse elle avait trouvé mon problème, mais elle pouvait pas s'occuper que de moi parce qu'elle avait 30 élèves.
Dans les années à venir, Thomas Buttaci souhaiterait également ouvrir des classes de collège.
Plus on aura de filières et plus on pourra prendre en charge les élèves correctement et travailler vraiment sur le long terme.
Aujourd’hui, la scolarité à l’école Ecreadys coûte plusieurs milliers d’euros aux parents.
L’association espère d’ici quelques années pouvoir passer sous contrat de l’éducation nationale pour pouvoir diminuer ce chiffre à quelques centaines d’euros et ainsi permettre à plus d’enfants d’en bénéficier.
Il faut s’avoir qu’une année d’école coûte 90.000€ à Ecreadys. Après une période particulièrement difficile liée au COVID-19 (où les revenus ont été divisés par 3 au cours de l'été), l’association est constamment à la recherche de dons.