Hambach : La CGT Smart demande des garanties à Daimler
Une centaine de personnes se sont réunies devant la Smart à Hambach ce jeudi à l’appel de la CGT. Le syndicat a profité de l’appel à la grève au niveau national pour mettre un nouveau coup de pression sur Daimler.
Son N°1 - Hambach : La CGT Smart demande des garanties à Daimler
C’est devant près de 100 personnes que Jean-Luc Bielitz, membre CGT du CSE de Smart, a pris la parole.
Si on est tous unis, salariés de Smart, salariés sous-traitants, de l'ouvrier au cadre, alors nous serons cette force qui fera plier Daimler sur deux points primordiaux : préserver l'ensemble des emplois du site sur Hambach sur 7 ans et obtenir des garanties à chaque salariés en cas de non maintien de l'emploi aussi sur 7 ans.
Sur le site, sur les près de 1600 salariés, 1076 devraient conserver leur emploi avec la reprise d’INEOS. Aujourd’hui la CGT réclame des garanties.
A chaque fois, que ce soit Daimler ou le service RH, ils nous répetent clairement que la garantie de l'emploi, on ne l'aura pas. Donc nous on dit, s'il n'y a pas de garantie de l'emploi, vous devez faire une garantie financière de la casse de l'emploi. C'est ce qu'on demande uniquement à Daimler, parce qu'Ineos c'est le repreneur. Donc aujourd'hui c'est à Daimler de réparer les pots cassés.
Sur place, ce jeudi, il y avait également Jacques Maréchal, secrétaire départemental CGT Moselle. Lui ne comprend pas pourquoi Emmanuel Macron n’agit pas dans ce dossier.
Qu'attend le Président Macron pour mettre au prochain sommet franco-allemand l'avenir de ce site industriel pour en discuter avec Angela Merkel ?
Au final, peu de salariés ont répondu à l’appel à la grève de la CGT ce jeudi. Jean-Luc Bielitz regrette le manque de mouvement de la part des autres syndicats. Il espère réussir à faire bouger les salariés pour montrer à Daimler qu’ils sont prêts à se battre pour leurs emplois.