On prend des nouvelles … du jardin bio de l’Arc en sol
Début 2019, après avoir travaillé 30 ans dans l’industrie, Jacques Hay a décidé de se reconvertir dans le maraichage. C’est derrière sa maison, à Cappel, qu’il fait pousser ses légumes et c’est là que nous l'avons rencontré.
Son N°1 - On prend des nouvelles … du jardin bio de l’Arc en sol
Ça fait maintenant 1 an et demi que Jacques est devenu maraîcher. Sur son hectare de terrain il cultive tous types de légumes. Sous sa serre, les derniers légumes d’été attendent d’être récoltés.
Donc les aubergines et les poivrons c’est ce que je commence à enlever. Maintenant je repique épinards et tout ce qui est salade sous-abris et ensuite il y aura des semis de carotte pour le printemps.
Avec une météo très chaude et sèche, l’été n’a pas été facile pour le maraicher.
Au niveau de l’eau je pompais sur les puits de la maison et du voisinage et ça ne suffisait pas je n’ai pas assez d’eau.
Sans compter les insectes qui ont mangé une partie de la récolte.
Les gros dégâts c’est sur les crucifères, donc tout ce qui est choux, avec les altises. C’est une petite bête noire qui fait des trous dans les feuilles et qui aime les temps chauds et secs donc cette année c’était bingo !
Jacques Hay fait avec ces petits aléas et s’adapte. Pour cet été, il est satisfait des ventes qu’il a pu faire. En plus d’être présent sur les marchés de Ham-sous-Varsberg et Stiring-Wendel, les ventes à la ferme ont bien décollé.
Ça se passe par commande sur le site Cagette. Les gens commandent du lundi midi au mercredi minuit, ça me laisse le jeudi pour récolter et préparer les commandes et ils viennent les chercher vendredi.
Pour pouvoir se verser un minimum de salaire, Jacques Hay doit atteindre 800€ de vente par semaine. S’il n’y est pas encore, il s’en est approché cet été et espère continuer sur sa lancée.