Test covid obligatoire : les ambulanciers n’échappent pas à la règle
Depuis une semaine, vous le savez bien maintenant, les Mosellans qui souhaitent entrer en Allemagne doivent montrer un test Covid négatif de moins de 48h. 16 000 travailleurs frontaliers sont concernés, mais aussi des salariés d’entreprises françaises. C’est le cas chez AVS Santé à Sarreguemines.
Son N°1 - Test covid obligatoire : les ambulanciers n’échappent pas à la règle
La journée de Samir, 23 ans, ambulancier chez AVS Santé commence par un test antigénique.
Aujourd’hui, il doit transporter une patiente au centre de dialyse de Dudweiler, en Allemagne, il doit donc se faire tester. Si le jeune homme a le sourire, il n’en reste pas moins contrarié par cette mesure qui lui est imposée.
On effectue notre dépose au sein de l’hôpital et on repart directement dans le sens inverse pour la France. Ce n’est pas comme si on restait sur place, qu’on allait se balader au centre-ville ou qu’on était en contact avec du personnel allemand. Ce n’est pas du tout le cas, on effectue la dépose et on rentre directement en France.
Les gestes de Valérie Steckle, l’infirmière libérale venue ce matin-là sont maîtrisés. Depuis une semaine, elle fait des tests presque tous les jours.
Là, je viens sur mes jours de repos. Cette semaine, à priori, deux fois et nous avons une permanence, au cabinet à Hambach, le mardi et le jeudi.
"On est obligé de prioriser"
Depuis une semaine, le téléphone de Valérie Steckle n’arrête pas de sonner. La priorité est donnée à ceux qui, comme les ambulanciers, sont obligés de se rendre en Allemagne.
Les gens qui veulent juste aller faire les courses cette semaine ce n’est pas possible. Surtout que les pharmacies commencent à être en rupture de stock au niveau des tests antigéniques. Je devais recevoir 3 boîtes vendredi, j’en ai reçu que 2 donc on est obligé de prioriser, clairement.
Pour pouvoir transporter la vingtaine de patients qui doivent se rendre en Allemagne tous les jours, Mathieu Steckle, le directeur général du groupe AVS Santé, doit s’organiser.
On a un roulement, parce qu’il y a le code du travail aussi et il y a des ambulanciers qui sont en repos. On ne peut pas et on ne veut pas obliger notre personnel à se faire tester tous les jours.
Ce lundi matin, 10 ambulanciers ont été testés. Tous, ont pu prendre le volant.