Une association de Rosbruck, obligée de quitter son local, dans l’incompréhension
Il y a quelques jours, l’association Smili’Ness Ladys apprenait dans un courrier que le conseil municipal avait décidé de ne pas renouveler sa convention d’utilisation de la salle multiculturelle de la commune.
Cette association, qui compte 150 adhérents, y donnait des cours de fitness et de zumba.
Elle devra donc quitter les lieux à compter du 18 mars et ce après huit ans d'utilisation. Une décision que regrette son président, Karim Chakhite :
Son N°1 - Une association de Rosbruck, obligée de quitter son local, dans l’incompréhension
Aujourd’hui c’est une aberration. D’autant plus qu’on est dans une période sanitaire où c’est la solidarité qui doit nous guider. Et nous en pleine période de Covid, en pleine période où l’on demande de la solidarité, on reçoit un recommandé ou on nous dit, on ne veut plus de vous ici.
Problème, Karim Chakhite dénonce un manque de communication de la part de la mairie. L’association aurait tenté à plusieurs reprises d’être reçus en début d'année sportive. Sans succès selon lui.
Smili’Ness Ladys n’a pas non plus reçu d’explication à la suite de ce recommandé ce qui désole le président.
Son N°2 - Une association de Rosbruck, obligée de quitter son local, dans l’incompréhension
Nous on nous aurait reçus, où appeler pour nous dire « écoutez on tenait à vous informer que l’année prochaine on ne peut, pour telle ou telle raison. Il y a des raisons pour lesquelles on peut comprendre. Mais là ce qui est difficile c’est non seulement la décision, mais au-delà de la décision et du fond, ce qui est problématique c’est la forme.
A la recherche d'un nouveau local
L’association compte une salariée depuis trois ans. Un poste subventionné jeunesse et sport.
Désormais, Smili’Ness Ladys cherche à s’implanter dans une autre commune pour continuer à pratiquer. Actuellement, en raison de la pandémie, des cours sont donnés par le biais de visioconférences.
Son N°3 - Une association de Rosbruck, obligée de quitter son local, dans l’incompréhension
Je suis persuadé , je sais qu’il y a plein de villages, plein de communes, dans notre secteur, qui seraient prêtes à nous accueillir. On serait les premiers ravis pour échanger et trouver des solutions. Et surtout pour que Smili’ness continue à vivre. Mais de toute façon on continuera quoiqu’il arrive, ce n’est pas un problème.
Contactée, la mairie n’a pas souhaité donner sa version à notre micro.