Plusieurs sénateurs de Moselle souhaitent des vaccins en priorité pour les travailleurs frontaliers
Son N°1 - Plusieurs sénateurs de Moselle souhaitent des vaccins en priorité pour les travailleurs frontaliers
Christine Herzog sénatrice de la Moselle
Madame la sénatrice, vous avez écrit, avec vos collègues Jean-Marie Mizzon et Jean-Louis Masson, une lettre au Président de la République. Une lettre pour présenter une alternative aux tests exigés par le Gouvernement Allemand toutes les 48h.
De quoi s'agit-il ?
Il s'agit tout simplement de faire des propositions. Le but d'un courrier c'est pas toujours de critiquer ce qui ets en place mais d'apporter des solutions. On pense avec mes collègues que la solution c'est de vacciner en masse et vacciner en particulier les travailleurs frontaliers. Ce serait une solution, plutôt que de faire des tests tous les 2 jours. Ce n'est juste pas possible, inadmissible. C'est très douloureux et je pense qu'il peut y avoir des impacts pour plus tard pour la santé de ces personnes-là.
Pour résumé vous demandez des vaccins pour les travailleurs frontaliers ?
Voilà, en priorité comme les personnels soignants. Pour éviter tous ces tests et leur coût aussi ! C'est vrai que le gouvernement apporte des solutions mais il ne parle pas du coût de tout ça, ça représente quand même un peu plus de 13 millions par mois. Alors que c'est quoi 16 000 vaccins ? C'est rien 16 000 vaccins. La semaine dernière il y a eu plus de 35 000 vaccins de faits. Donc c'est quoi 16 000 vaccins ?
On parle là d’une alternative pour les travailleurs frontaliers, mais quelles solutions peut-on proposer pour les personnes qui ont un motif impérieux, un rendez-vous médical et les jeunes qui étudient en Sarre ?
Bien sûr qu'il faut étendre pour les étudiants. Après, pour les personnes qui ont des rendez-vous ponctuels il faut les mettre au même niveau que tout le monde mais d'abord principalement pour les travailleurs, pour les étudiants toux ceux qui doivent se rendre de l'autre côté de la frontière tous les jours.
Des nouvelles du Président ? Des travailleurs frontaliers ?
Du gouvernement, aucun retour, c'est un peu tôt pour l'instant. Par contre du côté des travailleurs frontaliers, je suis en contact avec Arsène Schmitt qui organise une manifestation ce samedi à Sarreguemines. J'y serai. Je serai présente certainement avec mes collègues. On sera présent à leur côté parce qu'il faut les soutenir. On n’est pas entendus. Le ministre s'est déplacé mais il n'y a aucun résultat. En espérant qu'on soit reçus au moins par le Premier Ministre.