A Woustviller, Périferi se diversifie grâce au plan France Relance
Ce mercredi matin, le préfet de la Moselle Laurent Touvet rendait visite à plusieurs entreprises de la région ayant bénéficié des aides du plan France Relance. Le but, apporter un soutien aux entreprises et relancer l'économie.
Être Lauréat du plan France Relance, ça veut dire quoi ? Eh bien pour l’entreprise Périferi, c’est le moyen d’investir dans son développement.
Cette PME de 36 salariés conçoit des moyens industriels permettant de fabriquer des pièces plastiques dans le secteur de l’automobile.
Et c’est un nouveau projet qui se met en place grâce à la subvention qui s’élève à plusieurs centaines de milliers d’euros, comme nous le décrit René Campigotto, l’un des directeurs:
On a eu la volonté de développer un moyen pour les véhicules électriques. Et donc il y a eu tout un travail de développement et d’investissement que nous avons réalisé. Et cette aide nous a permis de prendre en charge une partie de l’investissement que Périferi a fait en 2020 et qui va se prolonger en 2021 puisque c’est étalé sur deux ans.
Cette nouvelle machine va permettre par exemple de créer un tube plastique permettant de faire circuler le liquide de refroidissement vers les batteries des voitures.
"Garder les emplois serait une excellente nouvelle"
Pour le préfet de la Moselle Laurent Touvet, ce genre de projet est un vrai plus :
ça rejoint aussi la volonté du gouvernement de se tourner pleinement vers la transition énergétique et de favoriser la localisation en France de produits à très haute valeur ajoutée et de favoriser la recherche, le développement de nouvelles machines en France et ici à Woustviller.
Pour l’entreprise, basée à Woutsviller depuis 4 ans, ne pas avoir cette subvention aurait pu poser problème :
Cela nous aurait demandé très probablement d’aller toquer à la porte des banques pour solliciter des aides en terme de financement, trésorerie etc. Dans le contexte actuel, elles ont déjà été très sollicitées avec les PGE donc je ne suis pas sûr que l’on aurait pu un accord favorable. Donc ça aurait pu être un point bloquant. C’est un peu là qu’on était inquiet de notre côté donc ça nous a bien aidé.
René Campigotto espère également que le développement de ces nouvelles machines permettra à l’entreprise de repartir sur de bons rails :
Ces commandes prévisionnelles que l’on espère avoir devraient nous permettre de retrouver une activité à peu près normale et de ne pas être obligé de licencier une partie de notre effectif. Créer des emplois ? Je préfère ne pas en parler pour l’instant, car c’est encore un peu flou. Mais déjà, garder les emplois serait une excellente nouvelle.
La première machine créée par Périféri a été vendue en Pologne. Une deuxième devrait être commandée en fin d’année ou début d’année prochaine.