L'Horticulture, une histoire de famille chez les Litzenburger
A Bliesbruck, l’Horticulture Litzenburger continue de grandir dans la tradition familiale, Cette année, Elodie Kieffer, 35 ans, a repris le flambeau après le départ à la retraite de sa mère. Et on peut dire que c’était un peu une évidence.
Son N°1 - L'Horticulture, une histoire de famille chez les Litzenburger
Sur le mur de l’une des serres de la production, une plaque attire l’œil : Elodie, 21 février 1986. Ce jour-là, Jean-Marie Litzenbruger se lançait dans l’horticulture :
J’ai commencé quand Elodie est venue au monde, on a construit la première serre. C’était d’abord prévu pour faire des buttes de thuya et enfin de compte je me suis rendu compte que les fleurs, c’est saisonnier. Et donc on s’est lancé là-dedans.
Six serres et 35 ans plus tard, c’était donc presque naturel pour Elodie de reprendre l’entreprise familiale.
Au départ j’ai voulu faire autre chose mais en partant ailleurs, je me suis rendue compte que cela me manquait., d’être dans les fleurs, les serres. C’est devenu une évidence.
Je suis content qu’elle reprenne car les bâtiments sont là. Et c’est intéressant de pouvoir l’aider encore.
Sa mère partie à la retraite, Elodie s’est donc lancée cette année, après avoir passé un CAP et bac pro fleuristerie et horticole puis travaillé avec ses parents pendant 10 ans. Avec son père, elle entretient les 1200 mètres carrés garnis de fleurs, de plants de tomates et d’autres plantations.
Ces serres, elle les connaît bien :
Dès qu’on avait un temps de libre, on courrait dans les serres. C’était notre lieu de jeu, après il y a des serres quand on était petit. Là je n’ai pas de souvenirs mais les deux grandes serres ont été construites quand j’étais déjà plus grande donc il y a beaucoup de souvenirs des chantiers. Puis il y a toujours le travail qui change en fonction des saisons. Toujours un renouveau à chaque fois. C’est toute mon enfance, j’ai tout le temps baigné là-dedans.
Dès le plus jeune âge, Elodie en savait même plus que certains :
Je me rappelle qu’un client est venu une fois il a dit : « Oh ça c’est de la mauvaise herbe ». Et Elodie avait peut-être deux, trois ans et elle a dit « Non ça c’est de l’Asparagus ! ». Elle connaissait les plantes très jeunes.
Désormais, c’est avec ses connaissances acquises depuis le berceau qu’elle compte continuer à faire grandir et connaître l’entreprise familiale.
L’année dernière c’est la première fois que j’ai proposé des choses pour la fête des mères. Au printemps j’ai fait des couronnes de portes, choses qu’on ne faisait pas avant. Amener le côté un peu fleuriste que j’avais appris en l’adaptant à l’outil que j’ai là.
Un site internet a notamment été lancé pour retrouver tout son travail.