Laurent Jacobelli – tête de liste Rassemblement National aux élections régionales du Grand Est
Laurent Jacobelli – tête de liste Rassemblement National aux élections régionales du Grand Est
Laurent Jacobelli, pour ceux qui ne vous connaissent pas vous avez 51 ans, vous n’êtes pas originaire de la région mais avez passé quelques années dans les Vosges et vivez actuellement à Troyes. Vous avez travaillé pour TF1 ou encore TV5 Monde avant de créer votre propre société de production télévisuelle.
1. Pourquoi être candidat aujourd’hui dans le Grand Est ?
Ecoutez, moi j'ai envie de protéger et aider à protéger tous nos concitoyens, on voit bien qu'en matière de sécurité, d'immigration, d'emploi, peu de choses ont été faites. Alors que la région peut faire beaucoup, la région peut assurer la sécurité notamment dans les lycées et les transports. Elle peut freiner la vague migratoire, en n'aidant pas des associations pro-migrants, et puis surtout la région, par ses subventions, par ses plans stratégiques, peut aider à refaire une économie locale, une économie dynamique, plutôt que de voir nos usines fermées et partir au bout du monde. Je pense que maintenant il faut un président de région volontaire et non pas un petit administrateur qui signe des parapheurs sans vision stratégique.
2. Vous vous êtes déjà présenté en 2015 aux dernières élections, à l’époque pour le parti Debout la France, et aviez réalisé le score notable de 5%. Qu’est-ce qui a changé entre 2015 et aujourd’hui ? Vous avez changé de parti mais est-ce que vos idées sont les mêmes ?
Oui, vous savez j'ai changé de parti, comme vous le dites parce que je pense qu'il y a un moment où il faut s'unir pour gagner. On ne va pas continuer comme ça avec des dirigeants macronistes ou pseudo macronistes comme M. Rottner. Je pense que maintenant, il faut se rassembler, moi j'appelle d'ailleurs à un large rassemblement, il y en a déjà un sur ma liste avec des gens qui viennent d'ailleurs, de la droite populaire, des diverses droites, même d'ancien LR. Il faut continuer comme ça, parce qu'il faut maintenant changer les choses, moi je disais en 2015 que le Grand-Est ça allait coûter beaucoup plus chère et que ça serait moins efficace et bien on voit que c'est le cas, plus 51 % des frais de déplacement, plus 25% de la masse salariale, la cours des compte épingle la gestion actuelle. Il est temps et sage de retrouver nos trois régions, que la Lorraine redevienne une région de plein exercice pour mieux gérer au quotidien les préoccupations de nos concitoyens.
3. Plusieurs sondages ces derniers mois vous donnent favori de ces élections, pourquoi ça à votre avis ? Est-ce que vous pensez que les habitants du Grand Est sont prêts à tourner la page de la droite de Jean Rottner ?
Si Jean Rottner était de droite, je crois que ça se saurait, vous savez il a écarté de sa liste Nadine Morano, il a écarté de sa liste tous ceux qui était réellement de droite, pour préparer son alliance au deuxième tour avec les macronistes. Enfaite, c'est terrible pour les gens qui avaient l'habitude de voter à droite, parce qu'on leur dit au premier tour votez pour l'opposition et au second tour vous aurez la majorité, je pense que tout ça c'est fini et vous parliez des bons sondages, je crois qu'ils sont dû notamment au fait que j'ai un programme clair, réalisable notamment en matière de sécurité vous l'avez rappelé. Surtout parce que ma liste, elle est franche, il n'y a pas de négociation d'arrière-boutique. Le rassemblement je l'ai fait au premier tour, avec des forces évidemment autour du RN, mais avec des gens qui viennent d'ailleurs. Il n'y aura donc pas de tractation, il n'y aura pas de trahison, vous savez les trahisons les électeurs en ont un peu marre, les magouilles les électeurs en ont un peu marre. Alors je crois que le succès de la liste que je représente est la dynamique, c'est notamment parce que nous avons fait l'union et parce que notre programme est franc et clair.
4. Est-ce que vous avez des projets concrets pour la Moselle-Est ?
Oui bien sûr et déjà j'aimerais envoyer un petit mot particulier à tous ceux qui sont en voiture ce matin, qui vont travailler de l'autre côté de la frontière et leur dire ne croyez pas tout ce qu'on vous dit. Evidemment quand demain nous serons à l'exécutive de la région, votre vie ne changera pas, au contraire elle s'améliorera, nous avons évidemment aucune envie de fermer strictement la frontière et vous pourrez continuer d'exercer votre travail et pour ceux qui sont obligés, parfois de faire une route difficile, tout ceux qui souffrent du manque de transport en commun, nous mettrons en place les infrastructures pour vous permettre d'aller travailler tranquillement. Vous savez en Moselle-Est, comme ailleurs, on souffre de la mondialisation, c'est-à-dire de ces contrats qui partent à l'étranger et on souffre de l'insécurité et nous ferons tout pour que la commande notamment en Lorraine soit effectuée en priorité auprès d'entreprises de Lorraine, pour créer de l'emploi chez nous, parce que ce que l'on peut faire de mieux pour les habitants du territoire c'est créer un emploi. C'est leur permettre de vivre tranquillement chez eux en sécurité et c’est faire en sorte que lorsqu'ils auront des enfants, des enfants qui puissent étudier dans leurs villages, parce que malheureusement dans certains village les services publics s'en vont. Nous, nous maintiendrons les services publics. Nous investirons dans le train, dans le car, pour que tout le monde dans cette région, dans ce territoire puisse avoir le transport, le droit de se déplacer, le droit de se soigner, le droit d'aller à la Poste ou d'avoir recours à la police. Nous allons faire l'aménagement du territoire, à l'inverse de ce qu'il est aujourd'hui, aujourd'hui c'est tout pour les métropoles, nous, nous mettrons le paquet sur les territoires, des petites villes et les moyennes communes.