Mobilisation et inquiétudes pour les frontaliers de l'entreprise Ford de Sarrelouis
Aujourd’hui, les salariés de l’entreprise Ford se mobilisent pour leurs emplois. En cause, le silence du constructeur américain sur les perspectives d’avenir de l’entreprise. Cela s’ajoute à un contexte déjà compliqué avec une pénurie de puces électroniques et de nombreuses périodes de chômage partiel imposées depuis un an.
Son N°1 - Mobilisation et inquiétudes pour les frontaliers de l'entreprise Ford de Sarrelouis
Ils ne savent pas ce que leur réserve l’avenir. Les frontaliers de l’entreprise Ford de Sarrelouis tentent de faire face mais la crainte se fait sentir. Mélanie de Creutzwald n’est pas rassurée par la situation.
On se bat pour nos emplois, pour essayer de survivre parce qu'on est encore jeunes. J'ai 28 ans personnellement donc on a encore bien 40 ans encore à faire dans ce domaine-là et pour les perspectives d'avenir c'est compliqué. Ce n'est pas évident même par rapport à des projets comme pour subvenir à un enfant donc c'est vrai que c'est compliqué à ce niveau-là, mais on reste positif, c'est pour ça qu'on organise des journées pour se mobiliser.
Des journées où les membres du syndicat IG Metall, comme Cédric Moltini, tentent de recueillir des signatures de soutien. Samedi dernier et la semaine passée, ils étaient présents dans les grandes surfaces de la région.
Ca a très bien fonctionné, on était la semaine dernière au Leclerc de Creutzwald et on a quand même rassemblé énormément de signature pour une première journée d'action ce qui était aussi un peu nouveau pour nous, et on a eu pratiquement 800 signatures.
Mais si les membres du syndicat réussissent à récolter le soutien des Mosellans, la situation reste très critique et les salariés n’ont aucune vision sur les prochaines échéances.
Pour le moment c'est le néant on est complètement dans le flou, on ne sait pas où est-ce que ça va aller, on espère que la réponse sera positive pour nous mais en attendant il y a une très grande crainte pour nos emplois, nos familles et toute la région.
Au total 800 frontaliers sont concernés par la situation et Ford n’a prévu de rendre un verdict qu’au 2e trimestre de 2022.