Woustviller : après une année pauvre en miel, Christophe est prêt pour ses premières récoltes
A Woustviller, Christophe a décidé de se reconvertir pour se consacrer à sa passion pour les abeilles. L’année dernière, à 45 ans, il a quitté son emploi en jardinerie pour se reconvertir en apiculteur. Mais ce n’est que cette année qu’il peut vraiment exercer sa nouvelle activité. Il a baptisé sa société "La bonne abeille".
Son N°1 - Woustviller : après une année pauvre en miel, Christophe est prêt pour ses premières récoltes
Au fond du jardin de Christophe Herbuveaux, ça bourdonne de tous les côtés. Ici, au milieu des herbes hautes, des arbres et des fleurs de printemps, l’apiculteur conserve quelques-unes de ses ruches. On enfile les vareuses et les gants et on va voir ça de plus près…
Là c'est une ruche qui a une hausse, qui n'a pas encore été récoltée et qui sera récoltée la semaine prochaine logiquement.
Contrairement à d’autres apiculteurs, Christophe, qui s’est installé en avril 2021, n’a pas encore récolté de miel cette année mais ça ne saurait tarder. Ses 200 à 300 colonies se trouvent dans des ruchers sédentaires situés à moins d’une heure de Woustviller dans des milieux naturels.
Je travaille en rucher sédentaire donc ils restent sur place. Moi je préfère que mes abeilles aient leurs repères dans leur secteur. Elles savent où elles vont, elles savent ce qu'elles font.
La gamme de miel de l’apiculteur est donc réduite : du miel de printemps, du miel de forêt et du miel de tournesol. Qu’on ne pourra pas déguster tout de suite…
Ils seront mis en pot je pense d'ici l'automne. Là on va les récolter, on les laisse en maturateur pour que tout se décante, que les dernières impuretés sortent. C'est un produit qui se fait on va dire désirer ! Mais bon, c'est comme ça, c'est la nature qui décide aussi.
Le passionné de nature fait tout ça depuis chez lui dans une pièce aménagée à la cave. Il souhaite aussi par la suite proposer des pains d’épice sans gluten, des bougies et des produits à base de propolis. Mais pour l’instant, il s’adapte puisque c’est sa première vraie année de production après 2021 qui a été très compliquée pour les abeilles.
L'année dernière il n'y a quasiment rien eu, faut pas se leurrer ! Cette année, c'est une année normale de démarrage finalement.
Une année normale pour le jeune apiculteur qui souhaite déjà transmettre sa passion aux plus jeunes. En plus d’élever des abeilles, il organise des ateliers pédagogiques pour faire découvrir les ruches et le miel aux enfants.