Sarreguemines : L'espoir aéronautique ouvre ses portes à l'occasion de la Fête de l'aviation
La fête de l’aviation a lieu ce week-end. Cet événement national a pour but de faire connaître ce monde de l’aviation au grand public.
Son N°1 - L'espoir aéronautique ouvre ses portes à l'occasion de la Fête de l'aviation
Marc Schroeder, président de l’aéroclub de Sarreguemines
L’espoir aéronautique de Sarreguemines participe à la fête de l'aviation. Durant deux jours, il y a plein de choses à programme. Mais avant de parler du programme, on va déjà vous présenter. Le club existe depuis 1935, qu’est-ce que vous faites au sein de ce club ?
Le club regroupe 3 grosses activités. Tout d’abord le vol moteur, avec toute une série d’avions qui sont propriétés du club. Le vol à voile, ou planeur, et là, c’est vraiment le gros de notre activité au sein de notre association et puis une nouvelle activité qu’on a démarrée il y a maintenant 8 ans, c’est l’ULM, ultra léger motorisé, on tourne avec une machine pour la partie ULM. Au-delà de ces 3 activités qui tournent sur l’ensemble de l’année, on a aussi tout un secteur qui est une formation des jeunes, formation au brevet d’initiation aéronautique qui tourne sur l’ensemble de l’hiver. On a une école de pilotage dans les trois domaines. Au niveau vol moteur et planeur, on a une école de pilotage qui est agréée au niveau européen et donc on délivre des brevets qui sont valides sur l’ensemble des pays de l’Europe voire monde. L’ULM délivre des brevets nationaux. Dans chacune des disciplines, on a toute une série d’instructeurs qui nous aident à former jeunes et moins jeunes.
Vous participez également à des championnats. Cette année vous avez décroché votre 6ème titre de champion de France en 7 ans, ce n’est pas rien. C’est quoi ces championnats ?
Celui qu’on a gagné, c’est le championnat de France des clubs qui se déroule sur la période de fin avril jusqu’à fin août et chaque week-end, on engrange des points et le club qui a marqué le plus de points en fin d’année a gagné. Quand je dis, on engrange des points, on décompte les trois vitesses les plus élevées des trois meilleurs vols sur le week-end. C’est un parcours d’endurance et il faut beaucoup de qualités, de préparation des vols et je pense que là, on est aujourd’hui au top niveau en France.
Ce week-end, vous ouvrez vos portes, qu’est-ce qu’on pourra faire ou voir ?
C’est une porte ouverte pour faire découvrir l’ensemble des activités aéronautiques. On aura évidemment les trois disciplines, on aura aussi en exposition beaucoup d’avions. Des avions anciens, on aura un Blériot 11, on aura un Boeing-Stearman, on aura un Spitfire en réduction, on aura également toute une série de planeurs. Nos amis du modèle réduit nous rejoindront pour faire une exposition de modèles réduits. Le dimanche, ce sera le point fort de ces deux journées avec la présence de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de la marine qui viendront présenter les métiers de l’aviation vus de leur côté parce qu’ils recrutent beaucoup et ils voudraient faire connaître les débouchées que peuvent avoir les jeunes, parfois les moins jeunes, dans ces disciplines.
À quel âge peut-on commencer ?
Ça dépend des disciplines. En planeur comme en ULM, on peut piloter seul à 14 ans et en avion à moteur 15 ans, par contre on n’aura pas le permis. Le permis il y a un décalage quasiment de 1 ou 2 ans. En planeur, il faut avoir 16 ans et en vol moteur, il faut avoir 17 ans.