Petite-Rosselle : Une journée dédiée à la seconde main pour soutenir les associations caritatives
Par nécessité ou envie de mieux consommer, l’achat d’occasion, dit de seconde main, est de plus en plus plébiscité. Une journée pour que les associations caritatives se fassent connaitre, et pour que les acheteurs puissent faire des affaires était organisée ce mercredi à Petite-Rosselle. Des vêtements aux meubles, l’Espace La Concorde accueillait petits et grands pour donner une deuxième vie aux objets.
Son N°1 - Une journée dédiée à la seconde main pour soutenir les associations caritatives
Nous avons d’un côté le public qui consomme de cette manière par besoin, de l’autre côté toutes les personnes pour lesquelles cette démarche est philosophique et responsable.
Changer les habitudes de consommation et œuvrer pour la solidarité, c’est l’objectif de la journée pour Monique Mathieu, adjointe à la mairie de Petite-Rosselle, organisatrice de l’évènement.
De valoriser ce qu’on a, de ne pas dépenser inutilement, de d’abord regarder s’il n’y a pas d’autres possibilités avant de racheter du neuf.
De plus en plus de dons et de demandeurs
Acheter de la seconde main, oui, mais mieux : acheter aux associations caritatives. Selon Marie-Claude Schmitt, présidente de la Société Saint-Vincent-de-Paul à Petite-Rosselle, les dons de vêtements affluent et les demandeurs aussi.
Avec l’explosion des prix depuis quelques temps, c’est vraiment un enjeu majeur. Il y a même la "classe moyenne" qui se tourne vers la seconde main, il n’y a plus que les personnes démunies.
Aider les associations qui œuvrent pour les plus précaires
Sur place, l’ASBH de Stiring-Wendel met aussi en avant son chantier d’insertion déco solidarité bois. Une activité qui emploie 10 personnes depuis deux ans. Danielle Frau en est l’encadrante.
Les gens nous font des dons de meubles, on les repeint, on les ponce et ces meubles sont destinés à un public en grande précarité. Donc pour la somme de 10 ou cinq euros, ils peuvent se meubler. Et il n’y a pas longtemps on a meublé entièrement des familles ukrainiennes, qui se sont installées sur Sarreguemines.
Angélique est de Petite-Rosselle. Elle veut aider les associations à tourner et faire un don à Emmaüs.
C’est un geste écolo et puis actuellement, un sou et un sou donc si on peut trouver des choses moins chères là où on peut, autant en profiter.
La mairie de Petite-Rosselle ne compte pas s’arrêter là et envisage en octobre, une autre journée de la seconde main, en Allemagne.