La colère gronde toujours chez les manifestants contre la réforme des retraites
Le conseil constitutionnel l’a validé vendredi 14 avril au soir et le chef de l’Etat l’a promulgué dans la foulée, la réforme des retraites entrera en vigueur en septembre prochain. Certains espéraient encore pouvoir faire abroger la loi grâce au référendum d’initiative partagée. Une proposition elle aussi balayée par le Conseil des "Sages".
Une décision qui n'apaise pas la colère de la rue. Plus de 200 manifestants se sont réunis ce samedi 15 avril au matin près des locaux d'Enedis à Sarrebourg pour protester contre l'injustice sociale.
C’est à la suite de cette annonce qu’à Sarreguemines, quelques personnes se sont également mobilisées ce vendredi soir, devant la sous-préfecture sous l’étendard FO et FSU. Rejoints peu après par des salariés CGT de l’usine Continental de Sarreguemines.
A Strasbourg et selon les DNA, un millier de personnes ont battu le pavé dès 18h vendredi soir dans les rues alsaciennes. Les forces de l’ordre comptabilisent trois interpellations dans le brouillard des gaz lacrymogènes.
Pour l’intersyndicale, le prochain temps fort sera la mobilisation du 1er mai. Elle espère un mouvement massif pour lutter contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Du côté de la CGT de Moselle, une manifestation est organisée le 1er mai à partir de 11h30 au départ de la place de l’hôtel de Ville à Woippy, à l’occasion également de la fête du Chiffon Rouge.
De son côté, le Conseil constitutionnel doit rendre son avis, le 3 mai, sur une deuxième proposition de RIP déposée par la Nupes.