Les Mosellans Xavier et Céline remportent Pékin Express : ''une explosion de joie''


par Margot Benabbas
vendredi 21 avril 2023 à 08:48

Les Mosellans Xavier et Céline remportent Pékin Express : ''une explosion de joie''
Photo Patrick Robert M6

Après 35 jours d’aventure, du Lac Titicaca à Rio de Janeiro, les Mosellans Xavier et son ancienne employée Céline sont les grands gagnants de Pékin Express.

Son N°1 - Les Mosellans Xavier et Céline remportent Pékin Express : ''une explosion de joie''

Xavier, candidat de la 17ème saison de Pékin Express, originaire de Moselle

Quel est le sentiment qui règne après la diffusion de la finale et de votre victoire ? 

Explosion de joie, des frissons même si je savais ce qu’il en était mais là, de le revoir avec la famille avec le public et puis d’enfin pouvoir le dire parce que j’ai gardé le secret depuis longtemps. Là c’est l’explosion et puis des frissons, beaucoup d’émotion.

Comment s’est déroulée l’aventure, est-ce que vous pensiez que vous alliez peut-être gagner ?

Pas du tout, on a démarré avec Céline on n’était pas les favoris puisque moi j’étais quand même le doyen, c’était compliqué, je voyais les jeunes qui courraient vite. D’ailleurs, on le voit, moi j’avais pas démarré encore quand il donne le top départ mais voilà tranquillement, on a avancé, avancé. On a commencé à y croire à la 7ème étape seulement. On se disait à chaque fois « on est encore là », « on est encore là » et à la 7ème on s’est dit : « c’est à notre portée » on met la 6ème, on met le turbo. C’est ce qui s’est passé à la dernière, là on y va, on est à fond !

Est-ce que vous avez eu des doutes lors de cette finale ? Au début, vous avez perdu toute votre cagnotte et à la fin vous avez galéré à trouver une voiture notamment. Comment vous l’avez vécu ?

Il y a eu beaucoup de doutes ! Pas au début, puisqu’au début on était à fond, effectivement on a perdu notre cagnotte après on récupère une partie. Il y a toujours l’espoir, c’est comme ça, ça se joue à peu. Et la dernière course est terrible, on le voit, c’est beaucoup de stress, beaucoup d’émotion. Là, franchement dans la voiture, il avait plus de navigateur il avait plus rien le gars on s’est dit « c’est foutu » et finalement le flambeau était encore là et quand on lève les yeux et qu’on voit que le panneau n’est pas encore déchiré alors là, je vous jure j’étais sur les genoux, j’en pouvais plus, j’avais plus d’air et on a repris des forces et on était à fond pour casser ce fameux panneau. Et là c’est incroyable ! Incroyable ! On n’en revient pas encore maintenant !

Vous avez été la force tranquille de cette 17ème saison. Toujours le sourire, un grain de folie, de bons conseils, vous êtes comme ça au quotidien ? 

Oui complètement, moi j’aime la vie, quand je me lève le matin je suis content, il faut prendre la vie comme ça et puis j’aime bien prendre du plaisir, voir sourire les gens. J’avais un boulot sérieux, mais je dis toujours : c’est pas parce que c’est sérieux qu’il faut se prendre au sérieux. Un petit sourire le matin ça donne beaucoup d’énergie et la vie je la prends comme ça, je prends beaucoup de plaisir, j’ai une belle famille, j’ai une femme et des enfants formidables, j’ai de la chance et il faut profiter de cette chance : d’être en forme, de se lever le matin. Donc moi je suis toujours content !

Quels sont vos meilleurs ou pires souvenirs de l’aventure ? Parce qu’on vous a fait vivre de sacrées épreuves (saut à l’élastique, dégustation spéciale, défi sportif physique et mental…).

Il y a un bon souvenir, c’est la personne avec qui je fais du tambour, une personne de 85 ans qui m’a ouvert sa porte et qui a dit « c’est vous qui me faites honneur à dormir chez moi ». En ayant souffert comme ça à trouver des maisons, c’est pas facile pour dormir, mais quand vous avez des gens comme ça qui partagent c’est merveilleux. Il avait rien ce monsieur, et il partage sa culture, sa maison, c’est extraordinaire en plus il a les larmes aux yeux, il dit « merci d’être venu chez moi ». Tu tombes vraiment sur les genoux.

Et le pire c’était l’histoire des bœufs, tirer les bœufs c’était très dur pour moi, c’était très lourd, ça a duré 4h c’était très compliqué. Et surtout la longueur, vous partez le matin jusqu’au soir avec un sac à dos qui fait 13kg, il est extrêmement lourd, il faut chercher une maison, on est fatigué. C’est quand même très dur, il faut être téméraire et avancer avec une force tranquille.

Quel lien avez-vous aujourd’hui avec Céline après cette aventure ? Vous vous tutoyez enfin après 10 ans de vouvoiement ?

Ben c’est ma copine ! On est copain maintenant, on se tutoie, on se voit régulièrement, on s’entend très bien.

La finale est disponible en replay sur 6play.


Un site fièrement propulsé par