Nousseviller - Cadenbronn : Défi j’y vais : un mois pour changer ses habitudes de déplacement
Au mois de mai, avec le retour du beau temps, c’est l’occasion de sortir les vélos ! Pour la deuxième année, la Communauté d’Agglomération de Forbach participe au « Défi j’y vais ». Le but de cette opération : trouver des moyens de transports alternatifs à la voiture pour préserver la planète. Les élèves de l’école élémentaire de Nousseviller participent à l’opération.
Son N°1 - Défi j’y vais : un mois pour changer ses habitudes de déplacement
Comme tous les jours, Laurine élève de CP est venue à l’école à trottinette.
Pour ne pas polluer la planète.
Dans cette école, le message semble avoir été bien reçu par les enfants. Léo et Gaël sont en CM2, Léandre en CM1. Tous les trois viennent souvent à vélo.
Parce que ça protège la planète et c’est mieux pour l’environnement. – Léo
Parce que déjà mes parents ne peuvent pas toujours me ramener et en même temps ça ne sert à rien de polluer plein de fois en faisant des allers-retours en voiture. – Gaël
C’est mieux d’utiliser le vélo parce que la voiture ça peut polluer et ça évite de me déplacer avec mes parents. – Léandre
Pendant tout le mois, dans le cadre du « Défi j’y vais », les kilomètres effectués par les élèves avec un autre moyen de transport que la voiture seront comptabilisés. Grégory Michels, maire de Nousseviller-Cadenbronn et conseiller en charge des pistes cyclables à l’agglomération de Forbach.
L’année dernière, il y avait 11 établissements qui étaient inscrits et il n’y avait pas moins de 13 000km qui ont été parcourus. Ces kilométrages, à la fin du défi, sont transformés en euros et cet argent est reversé à des associations qui œuvrent dans la mobilité douce.
Cette année, l’agglo espère doubler le nombre de kilomètres. Pour ça, ils ont encouragé des entreprises à participer, c’est le cas par exemple de la société de transport Forbus, de l’hôpital Marie-Madeleine ou encore de certains restaurants. Yann Regiani, responsable communication à l’agglo a décidé de montrer l’exemple.
Pratiquant pas mal de vélo, je me suis dit que c’était l’occasion de jouer le jeu et de faire le trajet de mon domicile au boulot à vélo.
Environ 13km aller-retour qui font du bien à la planète, au corps et au portefeuille.
On voit bien que la question climatique est quand même de plus en plus importante. Il y aussi l’inflation avec le prix du carburant qui ne cesse d’augmenter. Si on a moyen d’éviter d’emprunter la voiture, c’est toujours ça de pris.
Pour motiver les troupes, l’agglomération récompensera les écoles qui ont parcouru le plus de kilomètres.