Metz : 1 000 manifestants pour plus de pouvoir d'achat
Le premier rendez-vous de cette rentrée sociale a été donné par l’intersyndicale ce vendredi matin à 10h30 Place d’Armes à Metz. Dans la continuité de la mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats se sont réunis pour défendre la hausse des salaires et du pouvoir d’achat, mais aussi l’égalité femmes-hommes. Un rassemblement de toutes les luttes dans un contexte international particulièrement tendu.
Son N°1 - 1 000 manifestants pour plus de pouvoir d'achat
Augmentation du pouvoir d'achat
Pourquoi on est ici ? Parce qu’on en a marre, mais alors vraiment très marre de cette politique, de ce gouvernement et de ce président de la République.
Syndiquée chez FO, Arlette a 80 ans et marche pour l’augmentation du pouvoir d’achat. Une revendication partagée par Antoine, à la CGT. Tous deux se sentent délaissés par le gouvernement.
Aujourd’hui, force est de constater qu’il n’y a pas grand-chose qui s’est amélioré, voire, ça s’est empiré, les gens sont toujours dans la difficulté, au niveau des salaires, des pensions de retraite, des conditions de travail. C’est urgent de continuer la mobilisation.
Hausse des salaires pour tous.tes
Une hausse du pouvoir d’achat qui doit passer par l’augmentation des salaires, indexés sur l’inflation selon Fernand. Le retraité de l’éducation nationale est adhérant chez Solidaires.
Un salaire ça doit servir à vivre ! Et non pas à courir après les fins de mois impossibles. Or les gens calculent constamment !
Pas évident pour tous de se mettre en grève au risque de perdre une journée de salaire. Une bataille qui nous concerne tous et toutes d’après Catherine, militante au sein du collectif féministe Les Effrontées.
D’une manière générale, toutes les questions de précarité, de pauvreté, de bas salaires, ça concerne essentiellement les femmes. Donc en fait ce qui fait peur c’est de voir des dizaines de milliers de femmes s’enfoncer dans la pauvreté.
La lutte continue
Elle est rejointe par Elsa, 18 ans. C’est la première fois que l'étudiante bat le pavé.
C’est notre avenir à nous qui est en jeu. S’il n’y a pas de relève, tout ce qu’ils font ici maintenant ne sert à rien !
Dans un contexte international explosif, colère et injustice sont des sentiments sur tous les visages. Des émotions ancrées chez les syndicats, pas près de déposer les armes.