Cappel : Depuis sa retraite, Henri Josse partage ses dessins
Henri Josse a 70 ans, et il est passionné de dessin. À la retraite, il a décidé de se lancer et de partager ses œuvres avec le grand public. Ce weekend, le natif de Cappel était présent au salon de l’art au parc Explor Wendel de Petite-Rosselle.
Son N°1 - Depuis sa retraite, Henri Josse partage ses dessins
J’ai besoin de dessiner, au moins une à deux heures par jours. Je me lève le matin, la première chose que je fais, je vais à ma table à dessin. Au grand désespoir de madame.
Et ça fait 8 ans que c’est comme ça. Ses sujets de prédilection : les voitures historiques et les monuments de la région.
Je suis assez fan de la région, j’ai dessiné pas mal de trucs, des friches industrielles, la mine entre autres, mais pas que. Et puis, évidemment Metz. La cathédrale de Metz, je la trouve absolument géniale. Les vieilles pierres, ça reste mon truc.
S’il expose depuis peu, la passion pour le dessin est arrivée très tôt.
J’ai dessiné dans mes cahiers d’école, au grand désarroi de mes enseignants. Je représentais beaucoup des scènes de guerre historiques. Des châteaux-forts. On apprenait ça à l’école, et moi ça me passionnait. J’ai puisé un peu mon inspiration dans les panneaux qu’on utilisait à l’école et qu’on accrochait en guise d’illustrations. Il y avait des scènes représentées avec moult détails, pour que l’élève se mette un petit peu dans la situation de ce qu’on allait apprendre aujourd’hui en histoire.
Aujourd’hui, à l’aide d’un appareil photo, l’autodidacte capture des moments pour les recréer à sa façon sur papier.
Je passe, soit au feutre, soit à la plume, soit au pinceau. Autrement, je commence à faire les contours à l’encre, et d’une manière assez légère. C’est-à-dire, avec une pointe très fine, ou j’appuie à peine. Après, je gomme tout, et je fais tous les détails à la plume, aux feutres.
Ancien fonctionnaire de la fonction publique territoriale, ce sont ses enfants qui l’ont poussé à exposer ses créations.
Ce sont mes enfants qui m‘ont poussé. Ils m’ont dit « tu devrais essayer, tu devrais exposer ». C’est vrai que lorsqu’on l’a fait une fois, c’est une espèce d’excitation. C’est tellement sympa de rencontrer des gens avec qui on peut parler après. Moi, je suis un grand bavard, donc, pour moi l’expo c’est important.
Des dessins qui séduisent. À 70 ans, le dessinateur n'est pas près de s'arrêter.