Freyming-Merlebach : ''La Diagonale des Fous'', un dernier défi de taille pour Frédéric Blatnik
Frédéric Blatnik, un habitant de Freyming-Merlebach est en train de réaliser un défi énorme : La diagonale des fous à la Réunion. C’est tout simplement l’une des courses les plus dures du monde avec ses 165 km et ses 10 000m de dénivelé positif. Le top départ a été donné hier soir à 21h. Nous avons eu Frédéric au bout du fil quelques heures avant.
Son N°1 - ''La Diagonale des Fous'', un dernier défi de taille pour Frédéric Blatnik
Ce n’est pas la première fois que Frédéric se lance un défi aussi fou… En 2021, il est déjà venu à bout de l’ultra-trail du Mont-Blanc.
Et là j’avais envie de faire mon dernier 100 miles mais en milieu tropical.
Milieu tropical ça signifie qu’il faut gérer la chaleur et l’humidité en plus de l’effort, des sentiers ultra-techniques et de la tendinite qu’il a à l’épaule. Pour tenir, une chose est nécessaire.
C’est le mental, c’est les amis qui te poussent… parce qu’après on ne contrôle presque plus rien. Je veux dire, même au niveau de l’alimentation, l’hydratation, on ne sait plus si on a assez mangé, le sommeil. Tout ça, ça devient compliqué, c’est que le cerveau presque qui fait avancer.
Malgré tout, avant de partir pour l’île de la Réunion, Frédéric a aussi dû entraîner ses jambes.
Chez nous, on a la forêt du Warndt où il y a pas mal de petites côtes, des dénivelés avec le terril de la carrière du Barrois. Donc je m’entraînais là-dessus, j’ai essayé de chercher des endroits où il y avait des escaliers, je les montais, je les descendais plusieurs fois.
Ça fait quelques années que la quadragénaire espère être sélectionné pour La diagonale des fous. Le tirage au sort a finalement joué en sa faveur cette année et c’est avec de l’appréhension, mais aussi beaucoup d’excitation qu’il se lance.
C’est quand même une course mythique, rien que de la faire, de prendre le départ d’y être c’est grandiose. Rien que faire ça, on en a les larmes aux yeux. Après… la finir c’est mieux.
La finir, c’est l’objectif du Freymingeois qui espère être en dessous des 50h pour ne pas avoir à passer plus de deux nuits dehors.
Ce que j’ai fait maximum c’est deux nuits dehors en ultra et c’est dur. Donc là une troisième… je ne sais pas comment je vais être…
À l’approche des 50 ans Frédéric se lance cet ultime défi, qui nécessite un peu de folie, il en est conscient.
Je pense qu’il faut être un peu fou, oui !
Le coureur est en plein effort en ce moment et devrait arriver samedi ou dimanche si tout se passe bien. On est avec lui !