Sarreguemines : Tempo-Ado, une structure d'aide avant le placement des jeunes
A Sarreguemines, le CMSEA vient d’inaugurer un nouvel espace d’aide et d’accompagnement pour les adolescents. Ça s’appelle Tempo-Ado et c’était une véritable nécessité sur le territoire de Sarreguemines-Bitche. 15 jeunes y sont suivis dans le cadre de la protection de l’enfance.
Son N°1 - Tempo-Ado, une structure d'aide avant le placement des jeunes
Le dispositif qui fonctionne depuis juin ouvre aujourd’hui ses portes au public. L’occasion de faire connaître cette nouveauté sur le territoire de l’est mosellan voulue par le Département. Jérôme Valente, le directeur nous fait visiter et nous présente Tempo-Ado.
On intervient auprès d’enfants qui sont en fugue grave et qui se mettent en danger, auprès d’enfants qui ont des difficultés dans leurs relations en famille et avec la scolarité, donc qui sont en danger, mais pas suffisamment en danger pour être placés, retirés complètement de leur famille donc ils restent chez eux et c’est les équipes qui vont intervenir de manière intensive dans la famille pour pouvoir faire en sorte que les situations de danger diminuent.
Jusqu’à 15 jeunes peuvent être accueillis ici en journée et avoir notamment des entretiens psy. Ils sont pris en charge par 7 personnes, surtout des éducateurs comme Julie Muller qui travaille avec son chien médiateur.
Au quotidien on fonctionne sous forme de rendez-vous pour prendre les enfants en entretien ou les parents, du coup ça va dépendre de la situation, donc on va travailler sur un projet professionnel, un projet scolaire, on travaille sous forme d’ateliers aussi, on a mis en place différents outils de travail. On essaye de mettre des choses en place assez ludiques pour qu’ils travaillent un peu sans s’en rendre compte et qu’ils apprécient venir chez nous.
Chez Temp-Ado, on se concentre sur les jeunes de 13 à 18 ans. Anne Hoffmann, la cheffe de service, et son équipe font tout pour qu’ils puissent rester dans un cadre familial.
Quand ils arrivent chez nous c’est aussi une alternative au placement et du coup nous l’objectif c’est qu’on puisse remettre la situation un peu sur les rails, tant sur le point de vue scolaire que sur le point de vue familial parce qu’effectivement il y a le décrochage scolaire, en tout cas qui arrive en premier lieu mais souvent il y a des problématiques aussi familiales. Et nos méthodes de travail c’est vraiment de travailler avec les familles, avec ce qu’on repère, en tout cas on essaye de les aider à avancer dans leur situation.
Ici tout se fait de façon personnalisée. Si des situations dangereuses nécessitent un placement, la maison d’enfants Le Grand Chêne en accueille une quarantaine à quelques centaines de mètres d’ici.