6500 fumeurs relèvent le défi du ''Mois Sans Tabac'' dans le Grand-Est
Le mois de novembre c’est le mois sans tabac. Chaque année des milliers de personnes se lancent le challenge d’arrêter de fumer pour un mois (ou plus !). La région Grand Est compte plus d’un million de fumeurs. On en parlait avec notre invité ce matin dans le Grand Réveil.
Son N°1 - 6500 fumeurs relèvent le défi du ''Mois Sans Tabac'' dans le Grand-Est
Audrey BEILHARTZ - Ambassadrice du mois sans tabac dans le Grand Est
Combien de personnes tentent le coup cette année dans la région ? Est-ce qu’on sait au niveau départemental si des secteurs jouent plus le jeu que d’autres ? Il est encore possible de s’inscrire ?
Pour l’instant on sait qu’il y a déjà plus de 6500 inscrits en Grand-Est. En Moselle on a déjà plus de 1000 inscrits et plus de 1900 en Alsace. Tout au long du mois de novembre, vous pouvez continuer à nous rejoindre dans le challenge et vous inscrire il n’est jamais trop tard pour le faire.
Ça consiste en quoi ce mois sans tabac ? Comment faites-vous pour aider les fumeurs à arrêter ?
Le mois sans tabac c’est une opération qui se déroule de novembre à décembre. Chaque année on recense entre 112 000 et 240 000 inscrits. C’est un challenge national. C’est un défi collectif que les fumeurs se lancent pour tenter d’arrêter de fumer ou de se soutenir dans leur démarche s’ils ont déjà arrêté. Nous on va essayer de les inciter à arrêter de fumer en mettant à disposition des outils comme le kit d’arrêt au tabac ou avec des campagnes d’affichage qui leurs permettent de les réorienter vers des professionnels de santé pour qu’ils se sentent vraiment en mesure d’aller voir des professionnels de santé pour l’arrêt du tabac.
Est-ce que ça marche vraiment, on a des retours sur cette opération ? Des gens qui arrêtent durablement ?
On sait que ça marche parce qu’on voit une baisse au niveau des maladies cardiovasculaires et on voit surtout qu’il y a davantage de substituts nicotiniques qui sont vendus pendant la période du mois sans tabac donc c’est tout ce qui est substitut qu’on va prendre pour compenser la nicotine donc c’est que c’est utile !
Est-ce que le tabac est un réel problème aujourd’hui dans la région ? On est très fumeur ?
La région Grand-Est est une des régions les plus fumeuses de France. C’est lié à la proximité des frontières mais aussi à tout l’historique ouvrier de la région.
Est-ce qu’on connaît le profil des fumeurs dans la région ?
On a effectivement des publics identifiés comme prioritaires au sein de la région qui sont par exemple les femmes enceintes ou avec des enfants en bas âge, les personnes handicapées et les personnes en situation précaire. Ces personnes vont être particulièrement soutenues dans le sens où ce sont les structures qui les accueillent qu’on va suivre de près et avec lesquelles on va mettre en place beaucoup d’actions pour que ces publics aient une chance supplémentaire, un accès encore plus facilité au sevrage tabagique.
Au niveau des actions, est-ce que vous intervenez aussi près des jeunes, dans les collèges ou lycées ?
On fait des journées de prévention et de sensibilisation au cours desquelles on se rend dans les lycées et dans les collèges. On tient des stands où on leur propose de la documentation dans un premier temps s’ils ne souhaitent pas échanger directement avec nous mais voir un peu ça dans leur coin et on met aussi à disposition des outils. On a toute une pléthore de jeux et d’activités pour permettre le dialogue, des prétextes pour discuter et envisager leur rapport au tabac. On a aussi des chargés de prévention qui vont régulièrement sur le terrain pour pouvoir discuter avec les jeunes et évaluer leur consommation.
Pour vous inscrire, c'est par ici.