Sarreguemines : Pour le nouvel an, les pétards et feux d’artifices se vendent bien
Dans le magasin Starlight Événementiel à Sarreguemines, c’est le grand rush. À l’approche des fêtes, beaucoup de personnes viennent se fournir en artifices.
Les murs du magasin sont couverts de draps noirs. Partout, sont exposés des boites d’artifices et des pétards de toutes les couleurs. Sylvie regarde les boites. Ça fait 10 ans qu’elle vient ici. Pour le changement d’année, elle a son petit rituel.
On est en famille, on fait le repas à la maison et après les feux d’artifices.
À ses côtés, son fils achète pour le nouvel an avec ses amis.
Moi, je me tourne plus vers des petits caissons que vers des pétards qui font du bruit. Quand on est petit, on aime bien tout ce qui est petit les fusées, les claques doigts, mais dès que l’on arrive à un certain âge, on aime bien quelque chose qui rend. Déjà on met des sous, alors il faut bien avoir quelque chose qui rend.
Il dépense entre 160 et 200 euros. Christophe est artificier et vendeur dans le magasin.
Cette année, on est parti sur les prêt-à-tirer. Ce sont les gros compacts qui sont méchés directement dedans. C’est comme une grosse valise, les gens l’allument, il ouvre le carton, le pose et ils ont juste une mèche à allumer. Ils ont trois ou quatre compacts.
Un petit feu d’artifice qui dure entre une et cinq minutes.
«Tenez ça, c’est un bonbon vert, » montre l’artificier. Un bonbon vert, c’est un petit pétard en forme de bonbon de deux grammes, Christophe en vend une centaine par jour, « ce n’est pas parce que c’est petit et léger que ce n’est pas dangereux, » assure le vendeur. Il rajoute : « j’aime beaucoup faire des démonstrations, montrer aux gens comment ça se passe, c’est quand même beaucoup plus préventif. »
Derrière le bureau du magasin, Philippe Dietsch le gérant du magasin encaisse les clients.
Nous vendons énormément justement de produits pyrotechniques justement pour la fin d’année parce que les gens sont beaucoup plus friands de fusées, de pétards, de compacts à tir automatique. C’est vrai que c’est une vraie tradition dans l’Est de faire des feux d’artifices pour le nouvel an.
Contrairement au Bas-Rhin, en Moselle, il est possible de vendre des catégories F1 et F2 prévue pour les amateurs.