Sébastien Seel, maire et boxeur s’apprête à se lancer un dernier défi
Boxeur en K-1, natif du Pays de Bitche et maire d’Haspelschiedt, Sébastien Seel s’apprête à réaliser le dernier combat de sa carrière du haut de ses 48 ans, lors de la 6e édition de la nuit des Guerriers, un tournoi de boxe qui aura lieu le 27 avril prochain.
Son N°1 - Sébastien Seel, maire et boxeur s’apprête à se lancer un dernier défi
Sebastien Seel n’est pas un maire comme les autres, il ne tape pas du poing sur la table, mais sur un ring. Avec 104 kilos à la pesée, c’est un maire qui se fait respecter.
On gère aussi un camping municipal, donc, on a beaucoup de gens de passages, et on a déjà eu quelques problèmes à gérer au niveau du camping, mais généralement quand les clients nous voient arriver, c’est vrai que c’est convaincant.
Un début assez tardif
Il a débuté la boxe à l’âge de 16 ans et a fondé, plus tard, le club Boxing Combat du Pays de Bitche.
J’ai beaucoup pratiqué en Allemagne, j’ai boxé pas mal de temps au Canada, à Montréal, puis après, j’ai fait mon retour et j’ai ouvert un club dans les années 1998, et maintenant, ça fait 25 ans que ça tourne.
Retour sur le ring
Après s’être arrêté pendant 15 ans en revêtant l’habit de coach, il a décidé de revenir pour son ultime combat, durant la Nuit des Guerriers.
En sortie de Covid, je me suis dit que si je m’en sortais indemne, je me lancerait un petit challenge. C’était ça, c’était de me remettre déjà en condition, c’était aussi de me faire plaisir, et je suis vraiment très content de boxer à Bitche.
Lors de cet événement, qu’il a également fondé, des champions venus du monde entier vont s’affronter sur un ring à l’espace Cassin de Bitche.
Il y a des champions régionaux et on invite aussi des champions de l’étranger. Cette année, on a des Allemands, on a des Turcs, des Suisses, des Belges, ça permet vraiment de se confronter à différents combattants, d’autres horizons.
Et pour son retour, il est prêt à en découdre après 2 ans d’entraînement.
Carrément ! Ça fait quand même 15 ans que je ne suis pas monté sur un ring, mais honnêtement, je me sens prêt. C’est l’adrénaline qui fait le tout. Ce sont ces moments-là qui sont marquants et qui sont forts, et cette émotion, on arrive à la faire partager jusqu’au bout des gants.
Rendez-vous le 27 avril pour suivre les exploits de ce maire pas comme les autres.