Le championnat de tir virtuel : un moyen pour tous de s'exercer au tir de loisir
Le championnat de tir virtuel s’est déroulé ce week-end à la salle omnisports de Stiring-Wendel. Pour la 2e édition, l’association Lorraine Tir Virtuel a organisé une compétition de tir sur des logiciels professionnels. Amateurs et aguerris de tirs ont pu s’affronter sur ce championnat, où la dextérité est reine.
Son N°1 - Le championnat de tir virtuel : un moyen pour tous de s'exercer au tir de loisir
C’est le bruit d’une véritable arme à feu qui a été reconditionnée pour être utilisée à des fins virtuelles. Gaëtan a 30 ans, il est venu pour la première fois, afin d’affronter les meilleurs durant du championnat.
Un concours de tir virtuel, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais je trouve ça super, c’est génial. Ce qui est intéressant, c’est qu’on concoure face à des gens qui pratiquent déjà ça, ou qui sont inscrits dans des clubs de tirs, des policiers ou encore des personnes de l’armée, et je trouve ça intéressant, de se mesurer à eux, c’est le challenge.
Christophe Bilien est policier à Strasbourg et président de l’association Lorraine Tir Virtuel. S’il a voulu organiser cet événement c’est pour démocratiser le tir de loisir.
Les deux simulateurs que nous avons sont des simulateurs professionnels, qui sont utilisés par les forces de police actuellement. Le but, c’est de faire apprendre les vrais gestes au public, en termes de sécurité. C’est-à-dire comment on manipule, etc. L’avantage, c’est qu’ils appréhendent mieux, plutôt que d’arriver dans un club de tir, où on leur fait tirer tout de suite avec des vraies armes, la poudre, le recul.
Et pour cette 2e édition, il y avait quelques nouveautés.
J’ai créé 3 espaces de compétitions, les simulateurs de tirs, de l’air soft pour les adultes, et une structure gonflable géante, où les enfants de 7 à 13 ans vont faire un petit parcours avec des Nerfs et des flèches en mousse, et je pense qu’ils vont bien aimer ce genre de chose.
Plus de 20 exposants étaient présents, pour proposer des produits dérivés du tir comme des vêtements de camouflage ou des pistolets à air comprimé. Le prochain rendez-vous est fixé dans 2 ans.