À 38 ans, Anthony Lenhard va porter la flamme olympique à Verdun
Originaire de Wœlfling-lès-Sarreguemines, Anthony Lenhard portera la flamme le 29 juin à Verdun. Il a été sélectionné après avoir répondu à un formulaire, et après avoir participé à plusieurs marathons. Nous avons voulu en savoir plus sur son parcours.
Son N°1 - À 38 ans, Anthony Lenhard va porter la flamme olympique à Verdun
Appui logistique au sein de la SNCF et sportif dans l’âme, ce Mosellan va porter la flamme olympique. Une satisfaction indéfinissable.
C’est iconique ! C’est unique dans une vie, jamais je n’aurai pensé un jour que j’allais faire partie d’un événement aussi grand, qui est international, et qui sera vu par des millions de gens. C’est quelque chose de magique.
Sélectionné grâce à un formulaire Coca Cola
Il a appris le 28 mars dernier qu’il allait porter cette flamme à Verdun, après avoir rempli un formulaire assez spécial.
J’ai participé à un concours en scannant un QR code qu’il y avait au dos des cannettes de Coca Cola. Il fallait remplir un dossier, et expliquer son histoire et détailler les raisons pour lesquelles on pourrait être un relayeur de la flamme.
Passionné de marathons et d'Iron Man
Passionné de longues distances, il a déjà participé à plusieurs marathons et à un Iron Man en 2022 à Francfort.
C’était long. Il faut savoir qu’on a un temps limite de 15 heures pour franchir la ligne d’arrivée, et j’ai franchi cette ligne en 14 heures 56 minutes et 24 secondes. J’étais dans le flou le plus total, parce que je ne savais pas si j’allais pouvoir franchir cette ligne d’arrivée avant le Time Off, puis une fois que j’avais franchi la ligne d’arrivée, je me suis retourné, j’ai vu le chrono et je me suis dit, « c’était très chaud ». Ensuite, bien sûr, il y a eu plein d’émotions qui ont suivi avec ça.
Sa passion pour le sport lui est apparue dès son enfance.
J’ai commencé très jeune, déjà à l’âge de 5 ans, je faisais du foot et j’ai participé, à l’époque, au premier duathlon qui avait eu lieu à Achen. À l’âge de 30 ans, j’ai commencé à changer et je me suis mis à la natation, puis je me suis dit que j’avais la course à pied, la natation, il ne me manque plus que le vélo, et qu’après ça, je pouvais faire le triathlon. C’est comme ça que la passion du triathlon est née.
Le sport l’a beaucoup aidé dans sa vie personnelle.
J’ai traversé une période de dépression de 2 ans, et c’est justement ce sport qui m’a fait sortir de cette dépression. En se dépassant, en faisant des épreuves aussi longues, on apprend énormément de choses sur nous-mêmes, et ça nous permet de mettre un pied devant l’autre et d’avancer dans la vie.
Cette année, il participera également au marathon d’Athènes, en parcourant le même chemin que le tout premier marathon des Jeux olympiques. De quoi finir l’année olympique en beauté.