Du lit d'hôpital au cockpit, un jeune Forbachois est sur le point de réaliser son rêve
Depuis qu’il est tout petit, Thomas Omrani a un seul rêve : devenir pilote d’avion. Ce rêve s’éloigne un matin de février 2012 lorsqu’il apprend être atteint d’une leucémie. De cette maladie, Thomas en fait une force. Aujourd’hui, il est admis à l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace SupAero à Toulouse.
Son N°1 - Du lit d'hôpital au cockpit, un jeune Forbachois est sur le point de réaliser son rêve
Thomas Omrani, 24 ans, est accepté dans l'école où a été formé l'astronaute Thomas Pesquet. Ce master spécialisé pourrait lui permettre de réaliser son rêve d’enfant :
Je peux être à la fois pilote et en même temps ingénieur.
Depuis toujours, Thomas rêve de voler :
À l’école, en primaire, lorsqu’on nous demandait ce qu’on voulait faire plus tard, moi je mettais toujours aviateur.
Sa fascination pour l’aviation a commencé très tôt :
Avoir la capacité de voler, le processus d’allumage des moteurs puis de voir que c’était un être humain aux commandes, je trouvais ça impressionnant. J’avais envie d’être à sa place.
''Les infirmières venaient m’accrocher des posters d’avions qu’elles avaient stérilisé''
À 8 ans, Thomas prend l'avion pour la première fois :
J’étais émerveillé par tout ce que je voyais, le fait d’être au-dessus des nuages.
Mais en 2012, à l'âge de 12 ans, une leucémie bouleverse ses ambitions.
J’ai eu une leucémie à 12 ans et un cancer de la thyroïde à 21 ans
Pourtant, même dans sa chambre stérile à l’hôpital, les avions ne l’ont jamais quitté.
À l'hôpital, je passais mon temps à regarder les avions sur l'ordinateur de l'hôpital, puisque je n'avais pas d'occupation. Les infirmières venaient m’accrocher des posters d’avions qu’elles avaient stérilisé au préalable. J'avais mes maquettes dans ma chambre d'hôpital.
Pour Thomas, c'est sa passion pour les avions qui lui a sauvé la vie.
Quand j'étais sur mon lit d'hôpital plus jeune, je me disais que là, ce qui est en train d'arriver, ça voudrait dire que plus tard, je ne serai jamais dans un cockpit, je ne serai jamais dans un avion. Mais je ne disais pas non, je ne peux pas me laisser abattre. Et je pense qu'inconsciemment, je me disais non, ce n'est pas possible, ça ne peut pas s'arrêter là. Mais c'était en pensant aux avions.
Une cagnotte Leetchi
Aujourd'hui, Thomas passe un brevet européen de pilote pour les planeurs et a été admis à l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace SupAero à Toulouse pour la rentrée de septembre. Cependant, pour financer cette formation, il doit encore récolter 15 000 euros. Il a donc lancé une cagnotte sur Leetchi pour l’aider à réaliser son rêve.