Des exercices au sauvetage-déblaiement pour les chefs de section du SDIS
Durant quatre jours, le SDIS de la Moselle organisait des stages au sauvetage et au déblaiement, à travers le département. Au total, 8 stagiaires, chefs de sections au SDIS, issus de toute la France, ont pu acquérir les capacités à diriger une section spécialisée dans ce domaine. Nous sommes allés à leur rencontre à Freyming-Merlebach.
Son N°1 - Des exercices au sauvetage-déblaiement pour les chefs de section du SDIS
Dans la pénombre, avec leurs lampes frontales, 3 unités de sapeurs-pompiers évoluent à travers ce bâtiment voué à la destruction, afin de sauver 8 victimes. Le capitaine Benjamin Bernard est le conseiller technique départemental du SDIS.
On amène les sapeurs-pompiers à se spécialiser dans certains types d’intervention. Ce sont des pompiers, qui sont formés aux techniques d’interventions spécialisées, pour intervenir, en toute sécurité, sur des bâtiments qui sont en voie d’effondrement.
Le capitaine Benoît Kipper est le chef de caserne de Langres, en Haute-Marne. Aujourd’hui, il effectue son stage de spécialisation, et c’est lui qui commandera les 3 unités dans leur intervention.
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une explosion dans un bâtiment, et notre objectif va être de pénétrer dans ce bâtiment, de faire l’évaluation des différents risques qui peuvent s’y trouver, et de localiser rapidement les victimes, pour pouvoir les prendre en charge et les extraire.
Il a tenu à effectuer ce stage afin de se spécialiser davantage dans ce domaine.
Je suis dans cette spécialité, depuis une petite dizaine d’années, et j’avais la volonté de progresser dans cette spécialité, qui nous permet de poursuivre notre action de recherche et de prise en charge des personnes dans des contextes particulièrement difficiles, de milieux effondrés, de milieux instables.
À l’intérieur du bâtiment, les pompiers rencontrent des difficultés, inspirées de situations réelles. Emmanuel Cycon est adjoint au commandant de la compagnie d’Academos à Verny.
Dans le scénario, on part du principe que la structure a bougé, donc, il y a des portes qui sont coincées et qui ne peuvent plus être ouvertes, donc, il faut trouver une autre méthode, comme un percement pour introduire une caméra, qui permet de faire une visualisation, on peut aussi perforer toute la cloison, pour aller chercher une victime.
Plus de 4h d’intervention auront été nécessaires pour mener ce stage au sauvetage-déblaiement à bien.