Rencontre avec Wassim Kamel, nouveau sous-préfet de l'arrondissement de Sarreguemines
L’arrondissement de Sarreguemines a un nouveau sous-préfet. Après le départ en retraite de Dominique Laurent, c’est Wassim Kamel, 60 ans, qui représente les services de l’Etat et le préfet de la Moselle dans le secteur de Sarreguemines-Bitche. Sa prise de fonction a eu lieu mercredi matin.
Son N°1 - Rencontre avec Wassim Kamel, nouveau sous-préfet de l'arrondissement de Sarreguemines
C’est avec un grand sourire et visiblement beaucoup de plaisir que Wassim Kamel a fait ses premiers pas de sous-préfet à Sarreguemines ce matin. Un retour en Moselle, là où il a été sous-préfet pour la première fois en 2004. C’était à Château-Salins.
Je suis plus qu’heureux je suis ravi, c’est un grand plaisir de retrouver une terre qui m’est chère : la Moselle. C’est là où j’ai débuté il y a 20 ans et puis c’est cet entre-deux entre deux nations qui ont fait l’Histoire de notre pays, la France et l’Allemagne. Oui, je suis ravi.
Wassim Kamel a un CV bien rempli même s’il est devenu administrateur de l’Etat sur le tard après notamment des années orientées vers le social.
Je suis né au Maroc, je suis arrivé en France à l’âge de 14 ans, en Seine-Saint-Denis, j’ai commencé à travailler très jeune sur les marchés. Parallèlement, j’ai fait des études qui m’ont conduit à avoir un diplôme de 3ème cycle en économie sociale, ce qui m’a permis de partir deux ans au Japon pour connaître un peu le système social japonais. Ensuite, j’ai travaillé sur tout ce qui était secteur social, en matière d’accompagnement des personnes défavorisées, en matière de politique dans les quartiers, et, à l’âge de 40 ans, j’ai voulu m’investir différemment dans l’intérêt général et j’ai passé le concours de l’ENA. Ensuite, j’ai choisi, parce que c’est un métier très concret de terrain, de proximité avec nos concitoyens, le corps préfectoral.
Le nouveau sous-préfet s’apprête à aller visiter les 83 communes de l’agglo et s’attend à gérer des dossiers économiques comme HoloSolis et la question des agriculteurs. Tout ça grâce à différentes qualités.
Il faut avoir le goût de l’humain, le cœur de la nation et puis l’humilité du devoir.
C’est son 6ème poste de sous-préfet en 20 ans et peut-être le dernier pour celui qui est issu de la même promotion qu’Emmanuel Macron à l’ENA. Sa précédente mission avait été écourtée à Sens dans l’Yonne sur fond de tensions autour de l’affaire Philippine avec le préfet sur place.