La ville de Bitche s’équipe d’une chaufferie biomasse
Dans la zone industrielle de Bitche est en train d’être construit un réseau de chaleur urbain, alimenté par une chaufferie biomasse. L’objectif est de réduire de plus de 7000 tonnes les émissions de CO2 / an. Ce vendredi 08 novembre, la première pierre symbolique a été posée.
Son N°1 - La ville de Bitche s’équipe d’une chaufferie biomasse
Les travaux de cette chaufferie ont débuté depuis le mois de septembre, porté par un projet de la Régie Energies de Bitche. Jérémie Wagner en est le directeur.
On met en place une grosse chaudière à bois, qui consommera du bois très local, avec 12 kilomètres de réseaux d’air qui seront posés pour raccorder environ 114 bâtiments, ce qui représente une quarantaine de clients, le tout dans un but d’atteindre notre neutralité carbone pour 2050.
L’objectif est donc écologique mais aussi économique.
On connaît encore la crise concernant l’énergie, où on a eu des explosions de prix. Il y a des ménages qui se sont retrouvés avec des factures délirantes. Avec un projet comme celui-ci, ce risque sera absorbé, et toutes les personnes qui se raccordent dessus, verront leur facture baisser.
Justement, quels seront les bâtiments raccordés à ce réseau de chaleur urbain ? Le maire de Bitche, Benoît Kieffer, nous répond.
Ce sont l’ensemble des usagers qui vont pouvoir en bénéficier, que ce soit l’armée, au travers des 2 sites militaires qui se trouvent sur la commune, mais aussi l’ensemble des bâtiments publics, et des collectifs. L’idéal serait de pouvoir raccorder également les particuliers, mais ça, ça se fera dans un temps supplémentaire.
Pour le colonel Benoît Chrissement et ses hommes du 16e bataillon de chasseurs à pied voici ce qui changera.
Ça va nous permettre de changer nos anciennes installations, puisqu’on a encore une chaudière au fioul, et une chaudière à charbon. On va gagner en termes d’efficacité et en termes de transition énergétique. On va aussi fiabiliser la production de chauffage pour l’ensemble de nos bâtiments.
Les travaux à hauteur de 23 millions d’euros devraient s’achever d’ici à octobre 2025.