Saint-Avold : Recrutement sur le tatami avec l'opération ''du Stade vers l’emploi''
L'opération ''du Stade vers l'Emploi'' permet de faire rencontrer recruteurs et demandeurs d'emploi d'une façon assez originale. Lors de cet événement organisé par France Travail, près de 90 demandeurs d’emploi et une vingtaine d’employeurs se sont retrouvés à pratiquer une activité physique sans connaître le statut de chacun. Le but est de casser les codes d’un entretien d’embauche. Ce jeudi, l’opération avait lieu au Dojo de Saint-Avold.
Son N°1 - Recrutement sur le tatami avec l'opération ''du Stade vers l’emploi''
Dans la salle, sur les tapis, les demandeurs d’emploi et les employeurs se prêtent à des exercices autour du Judo, sans connaître la fonction de l’autre. À la pause Alissa nous décrit les activités.
Avoir les yeux bandés et se laisser guider, ou se laisser tomber en arrière et faire confiance à l’autre personne pour ne pas tomber par terre. Il y a beaucoup d’exercices de confiance, et avec des inconnus, c’est assez compliqué des fois.
Des exercices basés sur la confiance, parfaits pour découvrir les qualités humaines de chacun, comme par exemple, le savoir-être. Mélissa fait partie des employeurs.
Aujourd’hui, le savoir-être, c’est quelque chose de super important, ça permet de voir les candidats qui peuvent avoir un bon savoir-être en entreprise, mais aussi un bon esprit d’équipe, et toutes ces valeurs.
Cette façon de recruter permet de lever les barrières conventionnelles d’un entretien, comme nous le témoigne Stefanie.
Ça casse les codes du recrutement, déjà rien que le fait de pouvoir se tutoyer. Ça permet surtout au candidat d’avoir une autre approche, d’être un peu plus à l’aise et les entretiens sont plus constructifs.
Après une matinée sportive dans l’anonymat, place aux entretiens. Matthieu Studer est coordinateur régional des stades vers l’emploi pour France Travail.
On fait tomber les masques, les candidats vont rester d’un côté, et les recruteurs vont les recevoir. Le but, c’est de nouer des contacts qui permettent soit des signatures de contrats immédiates, soit de générer une dynamique qui peut se poursuivre par une mise en place de formation avant l’embauche, ou de périodes d’immersions professionnelles.
L’an passé, 7 personnes sur 10 ont retrouvé un emploi, trois mois après leur participation.