''Noël au Simserhof'', ''Halle aux lumières''... le pays de Bitche de plus en plus attractif à l'approche des fêtes
Les animations autour de Noël se font dans différents sites historiques sur le territoire de Bitche. La Communauté de Communes y contribue activement, notamment au Simserhof, au Moulin d'Eschviller ou encore à la Halle Verrière de Meisenthal.
Son N°1 - ''Noël au Simserhof'', ''Halle aux lumières''... le pays de Bitche de plus en plus attractif à l'approche des fêtes
David Suck, est le président de la Communauté de Communes du Pays de Bitche
L’un des temps forts est prévu ce dimanche à l’ouvrage du Simserhof à Siersthal. « Noël au Simserhof » replonge dans le passé et la Seconde Guerre Mondiale. Quelle est l’idée de cette manifestation et qu’est-ce qu’on va y retrouver ?
L’idée est de pouvoir replonger celles et ceux qui viennent au Simserhof dans la période de Noël au temps de l’occupation. Il y aura des visites guidées, avec une découverte de ces lieux particuliers qui avaient été animés pour le Noël de 1939. Il y aura aussi un temps de prière, parce que c’était important, hier comme aujourd’hui, avec une cérémonie à 14h. Et puis, il y aura des chants avec la chorale de Siersthal, et la venue du Saint-Nicolas à 16h. Je crois que ce sont ces manifestations qui permettent au public de découvrir les sites communautaires sous d’autres angles, dans une âme un peu particulière. Cela organise et permet à ce territoire d’avoir des propositions pour les habitants, mais aussi dans le cadre du développement touristique afin de venir dans le Pays de Bitche régulièrement, puisque vous savez que nous sommes un territoire aux multiples facettes.
L’ouvrage du Simserhof cherche à trouver un second souffle, on le sait et les animations se multiplient. On pense à Halloween récemment. Est-ce un pari réussi ? Le public a répondu présent malgré les réactions de la ville de Bitche ?
Aujourd’hui, les touristes et les familles cherchent à découvrir des sites et des thématiques un peu différentes. À l’époque, c’était des visites historiques de 2 ou 3 heures, comme on en a dans tous les grands sites, comme dans tous les ouvrages. Puis, au fur et à mesure de l’évolution, aujourd’hui, ce sont plutôt des expériences que les gens recherchent, ce sont plutôt des visites libres, ou même des visites spécialisées. Et donc, on est obligé, aujourd’hui, dans le cadre du développement économique et de l’offre touristique, de s’adapter au public. L’ensemble des sites communautaires vont accueillir régulièrement des manifestations et expositions particulières en fonction d’un certain nombre de thématiques. Le site verrier, le Moulin d’Eschviller et le Simserhof répondent à cette stratégie. Nous avions fait cette animation autour d’Halloween, au Moulin d’Eschviller, au Simserhof, et les publics ont été au rendez-vous. Les équipes de bénévoles et de personnels étaient ravis, et pour nous, ce sont des projets qu’on continuera de développer, parce que ça répond à un besoin. Et puis, en tant que gestionnaire, on a besoin de gérer les budgets au mieux. À chaque fois qu’on investit, qu’on anime et qu’on organise, ça reste, en partie le contribuable qui paye, naturellement l’usager de plus en plus, mais on a cet équilibre global qu’on doit observer. Halloween au Simserhof était à la hauteur de nos espérances puisqu’on avait tablé sur une participation entre 3 000 et 4 000 visiteurs, au final, on a dépassé les 4 000 visiteurs, et c’était à la hauteur de nos prévisions, avec un investissement que nous avions abordés de manière modéré, puisque, je crois, qu’il faut toujours essayer d’avoir du sens dans les investissements, les charges et les produits, et donc, c’est une opération qui s’est soldée par un succès, avec du positif sur la balance budgétaire.
Autre lieu qui attire dans le pays de Bitche, c'est le CIAV de Meisenthal. On pense forcément à la boule de Noël : Kaktus, cette année. Elle est victime de son succès ?
Le public est au rendez-vous, puisque, les boules de Meisenthal sont des boules de collection, et donc, pour cette 35e nouvelle boulle, on a déjà 25 000 ventes, et on a plus de 40 000 visiteurs sur le site, avec la Halle aux Lumières, avec le jardin, avec le musée, et les expositions temporaires, et donc, les gens sont au rendez-vous. Mais là aussi, c’est une histoire vivante qu’on raconte, ce n’est pas du folklore, dans la mesure où on peut découvrir la fabrication, on peut découvrir cette manufacture, et pour nous, c’est essentiel. Là aussi, on a essayé de développer une offre plus globale et familiale avec la Halle aux Lumières, de manière a pouvoir répondre à cette notion de destination touristique sur 2 ou 3 jours, et c’est pour ça qu’aujourd’hui on a la chance, au niveau du territoire communautaire, d’avoir un certain nombre de grands sites, avec des partenaires institutionnels et du privé qui arrivent a façonner des offres générales, entre la boutique éphémère, Noël au Simserhof, Noël au Moulin d’Eschviller, la forêt des défis, on arrive a avoir un cheminement touristique intéressant.