Les autoroutes de Sarrebruck à Metz bientôt reliées en 5G dernière génération
Intitulé « 5G autobahn to Autoroute », ce projet reliera les villes de Metz et de Sarrebruck, sur un tronçon de 60 km avec une couverture 5G pour développer et tester l’info-divertissement automobile entre la France et l’Allemagne. Une initiative portée, entre autres, par les opérateurs Orange et O2 Telefonica.
Son N°1 - Les autoroutes de Sarrebruck à Metz bientôt reliées en 5G dernière génération
Le but de ce projet, qui démarre dès ce début d’année, est de couvrir un axe routier transfrontalier avec une connexion haut débit pour développer de la mobilité connectée comme la conduite autonome par exemple. Thierry Marigny est le directeur d’Orange Nord-Est.
Tout ça, ça ne peut être possible qu’en utilisant la 5G, avec la très faible latence qu’il y a dans ce réseau, qui fait que toute information peut être partagée en une fraction de seconde. Ça doit être sans coupure, c’est-à-dire qu’il ne peut pas y avoir un trou de connexion de 10 mètres, puisque ça pourrait avoir des incidences terribles.
Cet axe comprend 55km en France sur les autoroutes A4 et A320 et 5km en Allemagne sur l’autoroute A6.
La difficulté est de passer ces informations routières d’un opérateur à un autre, et lorsqu’on passe la frontière, il faut que ces informations passent de l’opérateur français à l’opérateur allemand, et vice-versa, pour que l’on puisse passer sur cette autoroute sans danger.
La couverture se fera grâce à 25 pilonnes de plusieurs mètres de hauteur, sur lesquels les antennes seront attachées. C’est la société Totem, dont Olivier Ract-Madoux est le directeur marketing et commercial, qui est en charge d’adapter ces sites.
On va rajouter 9 nouveaux pilonnes, le long de l’autoroute, qui vont permettre d’avoir cette technologie 5G densifiée, avec un meilleur débit et une meilleure latence, et on va réaménager un certain nombre de pilonnes existants pour permettre d’avoir une couverture de bout en bout et qui soit à des standards bien au-dessus de la 5G qu’on peut connaître aujourd’hui.
Ce projet, co-financé à hauteur de 50% par l’Union Européeenne, devrait s’achever en 2027 et est conçu pour fonctionner pendant au moins 10 ans, afin de fluidifier l’infodivertissement de nos voitures sur l’axe autoroutier transfrontalier.