Woustviller : Tendances et habitudes, le salon des vins rassemble passionnés et amateurs
Ce salon des vins organisé à Woustviller, pour la 6e édition, par l’association Je Dis Vin, rassemble 45 exposants venus de toute la France pour proposer des vins et des produits de bouche. Habitudes, goûts et tendances des amateurs comme de professionnels de vins, nous sommes allés prendre la température.
Son N°1 - Tendances et habitudes, le salon des vins rassemble passionnés et amateurs
Verre à la main et nez dans le verre pour humer les saveurs du vin, Théo est déjà en pleine dégustation du Beaujolais.
C’est un Symbioz d’Axelle Hurion, c’est très bon, c’est très axé sur le fruit, on sent que c’est bien travaillé.
Mais comment fait-on pour trouver un vin qui nous corresponde sur un salon comme celui-ci ? Nous avons posé la question à Joseph.
C’est au feeling ! Je pense que le vin c’est un tout. Ça dépend d’avec qui on le boit, ça dépend de ce qu’on mange avec. Et là, on est entre amis, donc, il a l’air forcément meilleur.
Un peu plus loin, c’est sur une touche plus professionnelle qu’on a rencontré, Florine, Myriam et Théo, carnets à la main.
On prend des notes sur les dégustations, parce que nous sommes en école de sommellerie, donc, on doit goûter un maximum de choses, et à chaque fois, on marque nos appréciations sur les fiches. On y renseigne la robe et l’apparence du vin. Au niveau du nez, on marque ce qu’on arrive à sentir, ensuite, nos impressions à la bouche, et si on a aimé le vin, c’est déjà pas mal.
De nouvelles tendances
Même si les vins et les alcools sont toujours plébiscités par les Français, les attentes du consommateur ne sont plus les mêmes qu’avant, comme l’a remarqué Axelle Hurion, gérante de son domaine dans le Beaujolais.
La tendance des vins, maintenant, elle est sur des vins « Glouglou », des vins simples à boire. Les consommateurs ne veulent plus de Bordeaux à 40€ qui seront bons dans 10 ans, ils se dirigent plutôt sur des vins faciles à boire, avec des prix sympas, des taux d’alcool pas trop élevés, et plutôt ouverts sur le Bio.
Une tendance qui se confirme avec Jérôme et Marie.
Chez nous, c’est la consommation assez rapide, parce qu’on a du mal à garder la bouteille au chaud.
De nouvelles façons de consommer mais attention aux "sacrilèges"
Les habitudes ont changé, et les consommateurs se laissent de plus en plus tenter par du vin sans alcool. Nous avons demandé à Florine et à ses camardes en étude de sommellerie ce qu’ils en pensent.
-Le mieux, c’est quand même de partir sur d’autres boissons que du vin sans alcool.
-À chaque fois, je trouve qu’il manque quelque chose, alors qu’il y a d’autres boissons sans alcool qui sont complètes et bien faites. Je trouve qu’il va manquer quelque chose, c’est la puissance du vin qui est apportée par l’alcool.
Même constat pour Jérôme.
Moi, je suis honnête, c’est sacrilège ! Je déteste l’anti-alcool parce que je suis de l’ancienne école, on m’a toujours appris de boire un schnaps quand on est malade, et pour se soigner, on ne va pas boire une Tourtel.
Difficile donc pour Laure et les autres de respecter en janvier le mois sans alcool, appelé Dry January.
Je ne connais pas ça ! Plus sincèrement, on ne peut pas louper le salon à cause du Dry January, mais on fera attention en février. Ça sera dépassé, mais ce n’est pas grave, ça s’appellera le Dry February.