Saint-Avold : Les élèves de l'ensemble scolaire Sainte-Chrétienne sensibilisés à l’épilepsie
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Ce lundi 10 février, c’est la journée internationale de l’épilepsie. À cette occasion, l’école Sainte-Chrétienne de Saint-Avold et ses 260 élèves ont participé vendredi à une journée de sensibilisation et d'information au travers d’ateliers.
Son N°1 - Les élèves de l'ensemble scolaire Sainte-Chrétienne sensibilisés à l’épilepsie
En classe de CM2, le professeur Mathieu Hoffmann a montré une vidéo à ses élèves pour qu’ils comprennent mieux ce qu’est l’épilepsie. À 10 ans, Lilian et Maelys ont pu en apprendre davantage.
-On a vu que l’épilepsie ce n’était pas grave, qu’on pouvait la soigner et qu’il faut rester calme.
-Moi, j’ai retenu qu’il faut accepter la personne épileptique, ne pas se moquer d’elle et faire attention à cette personne, si elle est dans une position dangereuse, etc.
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Les ateliers d’animations sont nombreux durant la journée et concernent tous les niveaux, selon la chef d’établissement, Sarah Zanetti.
À la maternelle, on a travaillé sur la différence, sur l’acceptation de l’autre. En cycle 2 et 3, on est allé un peu plus loin, en travaillant sur des situations où on a simulé des crises d’épilepsie et appris aux enfants à mettre un individu en PLS.
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Impactée personnellement par l’épilepsie avec sa fille de 3 ans et demi et elle-même, Léa Potié, bénévole à l’association Épilepsie France, juge important de sensibiliser les enfants aux bons gestes à adopter.
À partir du moment où on sème des petites graines dans le cerveau des enfants, pour leur expliquer ce qu’est la maladie, ils sauront dire « mon camarade est en difficulté, alors, je vais prévenir la maîtresse qu’il ne va pas bien, et je fais attention à ce qu’il ne se blaise pas », parce que le risque d’une crise c’est de tomber et de chuter. C’est une maladie qui est insuffisamment connue. Quand on voit que pour l’emploi il y a deux fois plus de chômage pour une personne épileptique. Quand on voit en milieu scolaire, qu’on refuse des sorties aux enfants parce que l’établissement ou l’équipe éducative ne sait pas comment gérer une crise, les sorties piscines c’est pareil, on leur interdit d’y aller alors qu’il faudrait juste que les maîtres-nageurs sachent comment régir face à une crise.
L’objectif de cette journée était d’expliquer la maladie qui concerne plus de 700 000 personnes en France, et surtout de faire prendre conscience aux enfants des enjeux liés à cette maladie trop peu connue du public. Symboliquement, les élèves se sont rassemblés dans la cour pour former un cœur géant.