Cecil, le lion exécuté par un dentiste américain qui émeut le web
Vous ne pouvez plus pu passer à côté du scandale qui touche le Zimbabwe ! Cecil, le célèbre lion connu pour sa crinière noire, a été sauvagement exécuté et décapité par un dentiste américain, passionné par la chasse d'animaux sauvages rares.
C'est la Zimbabwe Conservation Task Force (ZCTF), une association zimbabwéenne de lutte contre le braconnage, qui l'accuse d'avoir tué le lion, icône du parc national Hwange.
Walter J. Palmer a décidé de sortir du silence ce mardi et reconnait dans un communiqué avoir chassé le célèbre lion âgé de 13 ans, mais refuse qu'on l'accuse de braconnage.
"Début juillet, j’étais au Zimbabwe pour une chasse à l’arc au gros gibier. J’ai embauché plusieurs guides professionnels qui ont obtenu tous les permis nécessaires. A ma connaissance, au cours de ce voyage, tout s’est déroulé dans le respect des lois. Jusqu’à la fin de la chasse, je n’avais pas idée que le lion que j’ai 'pris' était une célébrité locale, équipé d’un collier et objet d’une étude. J’ai fait confiance à l’expertise de mes guides locaux pour qu’ils s’assurent du cadre légal de cette chasse."
Un passé de chasseur
Selon l'association, Walter Palmer avait engagé deux personnes pour le mener jusqu'à l'animal, et payé 50 000 € pour cette chasse. Le dentiste, basé dans le Minnesota, admet payer régulièrement des dizaines de milliers d'euros afin de pratiquer sa passion : l'exécution d'animaux exotiques avec son arc.
Après le Wapiti de Tule, l'ours brun du Wisconsin, ou encore le rhinocéros blanc, cet archer qui manie l'arme depuis ses 5 ans a eu une véritable tribune en 2009 dans le célèbre New York Times qui relate ses records dans ses colonnes de sport.
“Docteur Palmer, vous êtes une personne écoeurante"
Aujourd'hui, rien ne va plus pour Palmer qui devient la risée du web. Le dentiste ne s'attendait sans doute pas à que sa petite partie de chasse se termine en règlement de compte sur Internet.
Pétitions, Trending topic sur Twitter (65 000 tweets contenant le hashtag #WalterPalmer), menace de mort, son cabinet médical recouvert de messages de haine et autres peluches d'animaux qu'il aurait tué, et commentaires sur sa page Yelp... Walter Palmer s'est collé une étiquette à l'encre indélébile sur le front.