Attaque à Nice : nouvelle nuit d'horreur en France
Il est environ 22h30 quand un camion fonce dans la foule sur la promenade des Anglais à Nice alors que des milliers de personnes assistent au feu d’artifice en ce jour de fête nationale.
Sur environ 2km, le conducteur du poids-lourd roule à vive allure et zigzag pour heurter le plus de personnes possibles.
Au moins 84 personnes sont mortes dont des enfants, près de 20 personnes sont dans un état très grave.
Le bilan est donc susceptible encore d’augmenter.
L’auteur de ce carnage a été abattu au bout de 2km de course folle.
Feloussia, qu’on a contacté était dans la foule lorsque le camion a foncé dans le public. Encore sous le choc de ce qu’elle a vu, ell n’a pas souhaité s’exprimer par téléphone, mais elle nous a raconté par message : « J’ai vu d’un seul coup des gens courir, alors j’ai couru sans vraiment savoir ce qui se passait. J’ai entendu des coups de feu. Je suis rentrée dans un hôtel pour me cacher. Mon frère était à quelques centimètres du camion. Il a vu des corps et des gens écrasés ». Voilà le témoignage d’une rescapée de l’attaque.
Autre témoignage, recueilli cette fois-ci par un journaliste d’iTélé, celui de Jean-Baptiste, un musicien qui jouait sur place hier soir.
Son N°1 - Attaque à Nice : nouvelle nuit d'horreur en France
La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie de l’enquête.
L’attaque n’a pas été revendiquée mais pour le Président de la République, le caractère terroriste ne peut être nié.
François Hollande s’est exprimé cette nuit sur cette attaque. Des mesures supplémentaires vont être mises en place.
Son N°2 - Attaque à Nice : nouvelle nuit d'horreur en France
Le Président de la région niçoise affirmait qu’il y avait des armes lourdes dans le camion, mais l’information n’a pas été confirmée. Seule une arme de poing a été retrouvée à l’intérieur du véhicule.
L’enquête vient à peine de commencer.
Des papiers d’identité au nom d’un franco-tunisien se trouvaient dans le camion. Sur ces papiers, l’homme est âgé de 31 ans et domicilié à Nice.
Selon iTélé, cet individu était connu des services de police pour de petits délits, mais pas des renseignements.
Reste maintenant à savoir si cette carte d’identité appartient bien au chauffeur.
La piste terroriste est privilégiée.
Le choix du mode opératoire et surtout de cette date, le 14 juillet, date symbolique, ferait penser à des consignes de groupes djihadistes.
Dans un message diffusé en 2014, le porte-parole de Daech encourageait ceux qu’il nomme les « soldats du califat », à se débrouiller s’ils ne pouvaient pas faire de bombe ou tirer une balle.