La tête dans les nuages<br />

La passion du week-end

La tête dans les nuages

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Épisode du dimanche 29 janvier 2023 à 14:20

Tim nous parle de sa passion, peu commune !

Ma passion et celle de mes amis, c’est le paramoteur ! C’est tout simplement un parapente motorisé.

Donc, une voile, un moteur dans le dos et tous les week-ends ou presque vous vous élancez, vous atteignez le 7ème ciel !

C’est exactement ça, c’est pour ça qu’on pratique cette activité. En fait, c’est assez simple, c’est une voile de parapente accouplée à un moteur de mobylette qui nous permets de nous propulser et de décoller de pistes planes.

Comment es-tu arrivé sur cette passion ?

 Avec les amis, on a toujours été un peu casse-cou, on a toujours aimé les sports extrêmes et en voyant des vidéos à la télé, sur YouTube ça nous a donné envie et on s’est dit pourquoi pas essayer ça.

C’était il y a combien de temps ?

 Oh, y a une vingtaine d’années.

Et ça existait déjà dans le coin ce genre d’association ?

Alors, ça existait, mais pas trop dans le coin, c’était pas très répandu, c’était plus dans les Alpes. C’est vrai que c’était pas très démocratisé, il fallait vraiment être connaisseur ou être dans le milieu pour savoir que ça existait.

Alors que maintenant, 20 ans après, on en voit un peu plus.

Comment vous vous êtes lancés, il faut des bases, savoir voler ?

Alors, il faut savoir voler. En fait, on a commencé en faisant du parapente dans les Alpes, et c’est un diplôme qui est facilement accessible, en 3 à 4 jours on peut être breveté parapentiste.

Donc, on avait des bases pour voler, mais il fallait toujours se déplacer dans les Alpes, ou alors dans les Vosges ou quelque part ou il y avait des reliefs pour pouvoir sauter d’une montagne.

Le but, c’était de voler de chez nous et de ne plus faire tout ce déplacement et la solution c’était le paramoteur.

Vous vous rejoignez sur les hauteurs de Hundling ?

Oui, on a une base depuis 5/6 ans, on a un club de paramoteur à Hundling. En fait dès qu’on peut voler, on essaye de se retrouver là-bas et de décoller.

À combien de mètres ?

Alors techniquement, on peut monter jusqu’à 4000 mètres, mais en général, on ne dépasse pas ces zones-là. Qu’on soit à 400 mètres ou à 4000 mètres, les sensations ne changent pas.

Qu’est-ce qu’il faut comme qualité pour cette passion ? Être sportif ?

Il n’en faut pas vraiment, il faut juste être motivé et avoir envie de le faire. Si on a envie, il faut se donner les moyens d’y arriver ; il faut un minimum de condition physique, selon les conditions météorologiques, il faut des fois réussir à courir une dizaine, une quinzaine de mètres avant de décoller. Sinon, non, pas de prérogatives particulières pour pouvoir s’envoyer en l’air !

Il ne faut pas avoir le vertige !

Il faut savoir que, le vertige, une fois qu’on est en l’air, on en a plus. Une fois que les pieds sont dans le vide, il n’y a plus de sensation de vertige.

C’est quoi le plus beau vol que tu aies fait ?

Si je dois retenir qu’un seul vol, c’est bien sûr un vol entre amis avec tout le monde réuni. On passe au-dessus des nuages, comme les avions. Donc en fait, tu décolles, tu prends une certaine altitude, tu passes au-dessus des nuages et d’un coup tu te retrouves seul au monde et ça c’est vrai que c’est une super sensation. De se retrouver seul au monde c’est vraiment particulier.

On rappelle encore le nom de l’association.

L’association à laquelle j’appartiens, c’est le club de paramoteur ULM Highlander, ouvert à tous !

 

https://www.facebook.com/ulm.highlander

 

 

 

 

 

 

 

 


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