Épisode du jeudi 11 décembre 2025 à 11:00
L'une est coiffeuse, passionnée par la mise en valeur du cheveu. L'autre s'est spécialisée dans le Head Spa, cet art venu d'Asie qui allie soin capillaire et relaxation profonde. Ensemble, elles ont créé un espace où l'on vient autant pour sublimer sa chevelure que pour prendre soin de soi en profondeur.
Elles sont sœurs en plus. On commence par Nina.
– Comment est née chez toi cette passion pour le monde de la beauté et de la coiffure ? Puisque toi, tu es du côté coiffeuse, c’est ça ?
Exactement. Moi, c’est venu à l’âge de 15 ans. J’ai toujours aimé tout ce qui touche aux cheveux, et plus généralement à la beauté. Rendre les gens beaux, ça a toujours été quelque chose qui me plaisait.
– Et aujourd’hui, ça fait combien de temps que tu exerces ce métier ?
Ça fait 18 ans.
– Quelle école as-tu suivie pour devenir coiffeuse ?
J’ai d’abord suivi un cursus scolaire classique, donc un bac. Ensuite, j’ai préparé un CAP en un an, puis une mention complémentaire et enfin un brevet professionnel. J’ai étudié au CFA Camille Weiss à Forbach.
– Qu’est-ce que tu préfères aujourd’hui dans ton métier ?
L’échange avec mes clientes.
– Quels inconvénients vois-tu dans ton métier ? On imagine que tu passes beaucoup de temps debout, par exemple ?
Oui, c’est vrai. Au bout de 18 ans, c’est un métier qui devient physiquement fatiguant. Mais je le fais par passion. Je n’ai pas l’impression de venir au travail, en tout cas.
– Quand on pense au métier de coiffeuse, on imagine souvent les clientes qui se confient. Est-ce que c’est vrai pour toi ? Est-ce que tu connais beaucoup de secrets ?
Complètement ! Et beaucoup, d’ailleurs. Je dis toujours que le salon a des oreilles. Généralement, on reçoit une cliente après l’autre, et c’est un vrai moment de détente pour elles. Elles sont en confiance, elles peuvent se confier. Et quand elles repartent, leurs histoires repartent avec elles. Tout ce qui se passe ici reste ici.
Et puis, elles se confient à moi, mais je me confie aussi beaucoup à elles.
– Comme vous coiffez aussi bien les hommes que les femmes, est-ce que les hommes se confient autant ?
Même plus !
– Côté coiffure, est-ce que tout est réalisable ? Est-ce que tu arrives à cibler les besoins de chaque client ?
J’essaie toujours de faire de mon mieux. Après, tout passe par le conseil. Souvent, les clients ont déjà une idée en tête, ils savent à peu près ce qui leur va, que ce soit hommes ou femmes. Mais il y a ce côté très conseil, très visagiste, qui est essentiel.
Aujourd’hui, on parle vraiment d’expertise. Après 18 ans d’expérience, on peut dire que l’expertise fait toute la différence. Il y a la base qu’on apprend à l’école, et puis l’expérience et la maturité qui viennent ensuite.
– Le conseil est donc une part importante de ton métier ?
C’est quelque chose de primordial. C’est vraiment notre point fort. J’ai toujours mis un point d’honneur sur le diagnostic.
Quand un diagnostic est réussi, c’est-à-dire quand on discute avec la cliente ou le client, qu’on échange sur ce qu’il ou elle aime ou non, c’est là qu’on obtient un vrai beau résultat.

Il y a le côté aussi bien-être. Cette fois, ça se passe avec Sarah qui propose du Head SPA.
– Tu peux nous expliquer ce que c’est exactement ?
Le Head Spa, c’est un soin venu du Japon. C’est un soin complet du cuir chevelu et des cheveux. On va réoxygéner le cuir chevelu grâce à des massages qui stimulent la circulation. Cela apporte brillance et hydratation en profondeur aux cheveux. Et c’est aussi un véritable moment de lâcher-prise.
– Comment es-tu venue à proposer ce soin en particulier ?
Moi, je viens plutôt du milieu de l’esthétique. Avant, je travaillais en parfumerie. À un moment donné, avec Nina, on discutait. Elle voulait ouvrir un salon, et on commençait à entendre parler du Head Spa. C’est de là que tout est parti, et on s’est lancées dans cette aventure. On a d’ailleurs été l’un des premiers salons à proposer le Head Spa à Forbach.
– Quelle est ta formation à la base ?
J’ai un CAP esthétique. Et pour le Head Spa, j’ai suivi une formation à Paris, chez Clémence Académie, puis une seconde avec Pro Head Spa.
– Cela fait maintenant un peu plus d’un an que vous avez ouvert le salon à Forbach. Comment ça se passe de travailler entre sœurs ? Est-ce que c’est toujours facile ?
Parfois, c'est simple, parfois un peu moins (rires). On a toutes les deux notre caractère, mais on arrive toujours à se mettre d’accord. Il y a une très bonne entente entre nous. Au-delà d’être sœurs, on est meilleures amies et très complémentaires. C’est un vrai avantage de travailler en famille.
Quand on est sœurs et qu’on travaille ensemble, c’est une chance. Quand on sort du salon, on redevient simplement sœurs : on ne parle plus du travail. Il faut savoir faire la part des choses. C’est un peu comme dans un couple, finalement.
On peut retrouver Sarah et Nina chez S&N, artiste coiffeur-bien-être à Forbach.
https://www.facebook.com/nina.meridji


